French Reviews

                                             aor 

Bewitched In L.A

BEWITCHED IN L.A. (2023)

Chronique par Franck Leber - Tv Rock Live  //AOR est fondé en 2000 par le guitariste et claviériste français Frédéric Slama et cette année sort le 23ème album intitulé Bewitched In L.A., seulement 1 an après le prodigieux L.A. Suspicion chroniqué ici. L’identité musicale d’AOR vraiment axée sur les 80’s va être vraiment plus criante sur ce nouvel album. La surprise totale de ce Bewitched In L.A. est la présence pour la 1ère fois d’un seul vocaliste au micro, du jamais vu pour AOR, avec Paul Sabu (John Waite, Silent Rage, Only Child, Little America, Lee Aaron, Kidd Glove) en charge de donner à cette galette une interprétation à la fois très Rock sur certains titres mais aussi très Melodic Rock sur d’autres. Pas de surprise en revanche au niveau line-up : Frédéric Slama aux guitares et aux claviers et Tommy Denander (Alice Cooper, Steve Walsh, Paul Stanley, Radioactive, Spin Gallery) qui joue de tous les instruments. «Behind Closed Doors» démarre remarquablement l’album, rythmé par ses claviers ensorceleurs et une mélodie sublime, soutenue par ses guitares affolantes, la voix de Paul Sabu collant parfaitement à ce titre déjà hors norme. Superbe aussi l’intro clavier de «Dangerously Smart», la voix de Paul Sabu doucereuse à souhait, prouvant son adaptation totale à ce titre typique d’AOR, resplendissant tout simplement ! Avec «You Don't Have To Tell Me Lies», l’auditeur sera vraiment embarqué dans les 80’s, par ses claviers scintillants et une mélopée digne des plus grands comme Foreigner ou Journey, de l’AOR vraiment de haut niveau. Avec le fantastique «Stolen Future», rythmé par une batterie exceptionnelle et aux claviers aériens du plus bel effet, AOR propose du Melodic Rock encore plus attrayant, vraiment avec un solo de guitare éclatant. Le curseur du niveau de composition ne cesse de grimper au fur et à mesure que les titres se succèdent, la clarté du son, la richesse des guitares, le soin apporté à la production par Frédéric Slama sont incontestables, même sur les titres plus cool comme le magnifique «Manifestation Of Human Desires», qui garde tout de même un structure Rock bien exploitée vocalement par l’incomparable Paul Sabu. «Frozen Soul» dénote un peu par son côté Westcoast mais ravira les oreilles de n’importe quel amoureux de ce style, car c’est un titre d’une grande expression mélodique, aux guitares vraiment délicieuses. Avec «Private Number», c’est encore du Melodic Rock très entraînant qu’AOR délivre avec du rythme, un enthousiasme bien présent et une richesse instrumentale toujours au top, votre serviteur étant vraiment sous l’emprise vocale de ce diable de Paul Sabu, à la prestation exceptionnelle sur ce Bewitched In L.A. «Breaking The Rules» continue dans la même veine, avec toujours ces claviers chatoyants, une guitare lancinante du plus bel effet, un tel délice ce titre que l’on peut le qualifier de magique ! Et c’est «Never Give Up On Love» qui va clore merveilleusement cet album féerique. Tout y est :  intro toute en douceur, mélodie imparable puis montée en puissance des instruments, les guitares boostant ce titre de plus 6 minutes de façon impressionnante. Avec ce nouvel effort AOR poursuit donc son chemin étoilé avec éclat et justesse mélodique, de façon incroyable, avec un soin particulier, une réelle force musicale enveloppe cet album de haute tenue : la classe quoi !!! 5/5

Chronique par Laudrome 26 - Métal Intégral // Un peu plus d'un an après la sortie de L.A. Suspicion Frédéric SLAMA s'est remis au travail et nous propose ce Bewitched In L.A.. Toujours écrit, produit et enregistré par le français, il est de nouveau assisté du fidèle Tommy DENANDER (claviers, guitares) dont nous connaissons l' immense talent (RADIOACTIVE, OZONE, OVERLAND, le dernier CRY OF DAWN et tant d'autres). Ces deux là maîtrisent avec perfection l'AOR et ses subtilités. C'est le 23ème album d'AOR, c'est dire le "métier" de Frédéric ! Seul gros changement pour ce nouvel album, un seul chanteur à bord, exit les Steve OVERLAND, Robbie LABLANC, Steph HONDE… C'est Paul SABU (SILENT RAGE, CRANSTON, CORPORATE CONTROL, ONLY CHILD) qui mène la barque ! En écoutant les 9 titres, j'ai trouvé que les morceaux se rapprochaient de l'esprit d'un KIDD GLOVE. De l'AOR typique des grands du genre, le tout mélangé avec du KIDD GLOVE. Ce "mixage" correspond à mon ressenti. Paul SABU a calmé un peu ses "ardeurs" éraillées et rock et cela fonctionne. Il pousse moins et c'est favorable aux compositions. Je donnerai comme exemple le légèrement bluesy Never Give Up On Love tout en raffinement, à la mélodie habile et entraînante. J'aime vraiment beaucoup ce titre ou la guitare de Tommy y dessine de belles "courbes" mélodiques. Par contre vous ne serez pas déboussolé par le single Behind Closed Doors. Du AOR pur jus, intro claviers eighties, rythmique à la JOURNEY, FOREIGNER. Cette chanson est dotée d'un refrain efficace. La voix de Paul SABU est mise plus en avant. Impossible de se tromper sur le contenu mélodique. Le solo de Tommy DENANDER fait mouche. Même schéma en introduction pour Dangerously Smart ou la mélodie déroule avec facilité appuyée par des nappes de claviers très FM. Paul pose sa voix comme un bon vieux titre de KIDD GLOVE. Tommy balance comme de bien entendu un solo incisif. Son jeu est unique et tout au long de l'album je me régale de ses interventions. Vous voulez plus FM ? Frédéric envoie du classique hyper pensé avec You Don't Have To Tell Me Lies. Le refrain travaillé avec soin et intelligence me plaît. Le solo impeccable bonifie le tout. Paul SABU met un peu le "turbo" et accentue le côté rock de la chanson. Du bon encore avec le remuant Stolen Future ou les claviers et la guitare se marient parfaitement. Les arrangements y sont distingués et stylés. Le solo de Tommy y est encore magnifique ! Quel guitariste ! Manifestation Of Human Desires est moins dans le style AOR. Le refrain se fait plus doux avec quelques chœurs discrets qui viennent affiner la composition. Le mid-tempo Frozen Soul se laisse écouter avec plaisir. La voix se fait posée et les lignes de chant suivent la mélodie. Le charme opère. Le solo est impeccable (ce n'est pas une surprise !). Plus de rythme et de guitare sur Private Number qui sonne comme du AOR traditionnel. L'entente claviers, guitares sont réglés comme du papier à musique si je puis dire ! Il y a du JOURNEY dans le morceau Breaking The Rules. Est-ce dû au son du clavier ? Ou à la mélodie ? Je ne sais pas. Mais c'est mon impression. N'empêche que cela me va très bien. C'est une beau titre qui m'a enchanté. Les fans de Frédéric SLAMA, les puristes vont sûrement prendre un plaisir fou à l'écoute de ce nouvel album. Du beau, du bon, classique certes mais la passion, le savoir faire minutieux sont là. Le sens de la mélodie accrocheuse, des refrains nostalgiques, du son mythique ne quittent jamais cet excellent Bewitched In L.A.. Frédéric SLAMA a encore réussi son coup !  

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Chronique par Metalden - Rock Meetingl // Vingt troisième album en vingt-trois ans, le plus Californien de nos guitaristes français ne chôme pas ! C’est en effet en 2000 que Frédéric Slama a créé AOR, et depuis pas de panne d’inspiration puisqu’un an après L.A. Suspicion, voici Bewitched In L.A.  le vingt troisième donc! À ce jour, la formule est restée inchangée, à savoir qu’autour du noyau dur Frédéric Slama aux guitares et aux claviers et Tommy Denander (Alice Cooper, Steve Walsh, Paul Stanley, Radioactive, Spin Gallery) qui joue de tous les instruments, une sélection des meilleurs chanteurs du genre AOR étaient invités, un peu à l’image de l’Avantasia de Tobbias Sammet, dans un tout autre genre ! Et une formule dont je raffole car quoi de mieux pour casser la linéarité des morceaux sur un album que de changer de chanteur à chacun d’entre eux. Mais je sais que aussi que d’autres fans préfèrent avoir une certaine unité avec un seul vocaliste, bref on ne peut satisfaire tout le monde à la fois le phénomène est connu !
Et pour ma part c’est avec une certaine inquiétude que j’ai appréhendé l’annonce par Frédéric Slama de n’utiliser qu’un seul vocaliste sur cet opus, avec le but avoué de donner « un son plus proche d'un vrai groupe ». Le chanteur choisi n’est autre que Paul Sabu, qui s’est illustré avec John Waite, Silent Rage, Only Child, Little America, Lee Aaron, Kidd Glove … et précédemment sur AOR. Un Paul Sabu dont la voix se cale plus dans les graves maintenant que sur son album Kidd Glove de 1984.
Les chroniques et commentaires que l’on peut trouver sur la toile n’ont laissé manifestement aucun fan indifférent et sont à 180°, avec des 1/5 pour les allergiques au chant et 5/5 pour les fans du chant de Paul Sabu.
Pour ma part j’avais déjà apprécié son chant sur les précédents AOR, donc pas de surprises à l’écoute du premier et excellent titre, Behind Closed Doors, qui réunit tous les ingrédients typiques des années 80, avec une intro aux claviers très eighties, un refrain entêtant, et des mélodies omniprésentes  y compris dans le solo calibré de Tommy DENANDER. La suite ne faiblit pas, les titres s’enchainent sans ennui aucun, grâce notamment aux compositions toutes calibrées et des refrains mémorables, un tempo qui sait varier dans les intros, qui s’apaise sur Frozen Soul ou  la ballade Never Give Up On Love, ou se muscler sur un Dangerously Smart. Et la formule un seul vocaliste est finalement pour moi validée, dans un style qui s’inscrit toujours dans le sillage des Journey, Le Roux, Franke & The Knockouts ou Foreigner. ! Bref ce nouvel opus nous offre à nouveau des compositions de Melodic Rock de haut vol, sans le moindre remplissage, et si vous êtes amateur du chant de Paul Sabu, il est fort à parier qu’il va squatter votre platine pour un bon moment, comme les précédents !

    

L.A. Suspicion

L.A. SUSPICION (2022)

Chronique par Franck Leber - Tv Rock Live  //Avec une vingtaine de disques sortis en 20 ans, AOR est un fer de lance du rock mélodique international et en ce printemps 2022 voici que déboule, si je compte bien, le 17ème album studio intitulé L.A Suspicion, de l’un des maîtres de ce style : Frédéric Slama. Outre la présence des vocalistes Steph Honde (Café Bertrand, Hollywood Monsters, Now Or Never) pour 3 titres, Markus Nordenberg (Coastland Ride) pour 2 titres et Paul Sabu pour un titre, déjà présents en 2021 sur le précédent opus The Ghost Of L.A., le nouvel effort voit la participation de 4 autres chanteurs renommés à savoir Steve Overland (FM, The Ladder, Overland), Robbie LaBlanc (Blanc Faces, Find Me), Bill Kelly (Dakota) et Michael Stosic, qui vont officier sur les 4 autres titres restants. Les 10 titres ont été écrits par Frédéric Slama, qui a aussi réglé les arrangements et qui s’est occupé de la production. Aux guitares et aux claviers, il est secondé par son compère Tommy Denander, toujours là bien sûr aux guitares et à tous les autres instruments. Leur forte expérience et leur complicité commune qui dure depuis des années fait que ce nouvel album fait monter le curseur mélodique d’un cran, avec cet enthousiasme bien palpable et cette richesse de composition incontestable. A «Smile In My Heart» bien rythmé débute l’album de façon fabuleuse, emmené par la voix chaude et caressante de Steph Honde, les guitares scintillantes et une mélodie sublime, sans oublier les claviers clairs d’une justesse sans égal ! Le très cool «The Girl You Won't Leave Behind» prend ensuite le relais, plus soft mais d’une grande classe avec la voix bien en place de Markus Nordenberg et un solo de guitare final époustouflant. Vient alors un des moments forts de L.A. Suspicion, car l’homme au micro est un des meilleurs chanteurs AOR de la planète, j’ai nommé Robbie LaBlanc, remarquable encore sur «Cold Logic», plus musclé, plus rock, aux guitares éclatantes, assorti d’une mélodie imparable, que du bonheur ce titre ! C’est ensuite un titre estampillé Westcoast «Stronger Than Desire» qui se profile ensuite  avec Steve Overland au chant, toujours égal à lui même, et même si un air de déjà entendu s’obstine aux oreilles de votre serviteur, la clarté des instruments et la rigueur mélodique prennent finalement le dessus. Avec «Arrow Thru’ My Heart», on retrouve un peu plus de rythme et les guitares claquent, secondant bien la voix vraiment merveilleuse de Steph Honde, au top encore une fois sur cette composition bien AOR et musclée comme il faut. La bascule sur la seconde moitié de L.A Suspicion s’effectue avec le féerique «Scene Of The Crime», totalement symbolique de la musique prônée par Frédéric Slama et fort bien interprété par Markus Nordenberg. La surprise vient ensuite de «Street Of Illusions», qui permet d’entendre Paul Sabu dans un registre toujours rock certes mais avec moins de hargne, preuve de ses capacités vocales et de son adaptation à ce type de titre, le tout dans une atmosphère mélodique incomparable pour un autre sommet de l’album. La voix chaude et émouvante de Bill Kelly prend le relais pour un autre titre à la mélopée lancinante, plus doux et plus reposant, le subtil «Hold Back Tomorrow», accompagné bien sûr des guitares cristallines toujours aussi accrocheuses. «Lost In Cold Heaven» permet à Michael Stosic de nous régaler par son aplomb, par son talent de vocaliste incontestable, c’est vraiment du pur AOR, un vrai délice encore, avec ces chœurs alléchants du plus bel effet, difficile de ne pas fondre en larmes, vraiment étourdissant !!! Et la magie va encore se manifester avec Steph Honde qui a l’honneur de conclure de fort belle manière un album étincelant, avec le superbe «A Broken Heart In Tokyo», très addictif et au rythme éclatant. Il est clair que L.A. Suspicion est la suite logique du précédent opus, avec encore de belles émotions, des guitares exquises et une capacité de composition sans cesse renouvelée. C’est du grand art, avec cette particulière et rare élégance musicale et un sens inné de la mélodie,  bref la panoplie complète d’un album d’AOR. L.A. Suspicion prouve une fois de plus les vertigineuses et talentueuses aptitudes de Frédéric Slama pour sublimer encore et encore ce style de façon merveilleuse : un véritable must ce disque, tout simplement prodigieux !!! 5/5 !

Chronique par MetalDen- Rock Meeting // 22ème  album pour le plus Frenchy des californiens, Frédéric Slama, avec L.A. Suspicion , toujours sous la bannière d’AOR, album sorti le 8 avril chez Perris. Et toujours suivant une formule bien établie,  l'album s’appuie sur des artistes connus dans le milieu du rock mélodique / AOR, mais pas que. Tommy Denander (Alice Cooper, Steve Walsh) fait partie des piliers de cette formule. On trouve également   Steve Overland (FM, The Ladder, Overland), Paul Sabu (John Waite, Silent Rage, Little America), Robbie LaBlanc (Fury , Blanc Faces, Find Me), Bill Kelly (Dakota), Steph Honde (Hollywood Monsters, Scream Taker), Markus Nordenberg (Coastland Ride, Pearls & Flames) et Michael Stosic (artiste solo). Au niveau du chant, l’album se partage entre voix typées AOR classique, orientées medium / aigus, comme avec l’emblématique Steve Overland, tandis que d’autres jouent la carte des graves, comme Paul Sabu ou Steph Honde, ce qui peut désorienter certains puristes de lAOR, j’y vois pour ma part un avantage, affaire de gouts, participant en cela à éviter toute linéarité sur les 10 titres de l’album, je suis en général fan des albums avec différents vocalistes, celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Au niveau composition,  y a beaucoup de joyaux sur cet opus,  navigant entre hard rock mélodique et ballades un peu plus sucrées., le tout avec incluant des claviers, en plus des brillantes lignes de guitares  et  des refrains accrocheurs. A Smile In My Heart ouvre l’album en beauté, avec un Steph Honde qui entonne avec efficacité un refrain digne de passages radio. La ballade The Girl You Won't Leave Behind apporte une touche romantique avec le chant de Markus Nordenberg., alors que Cold Logic aborde Sunstrip Strip avec la voix de Robbie LaBlanc et un riff bien rock , et un autre titre fort de l’album.  La ballade dynamique Stronger Than Desire  brille particulièrement grâce Steve Overland. Arrow Thru' My Heart commence avec un riff intense, tandis que Steph Honde chante son deuxième titre, c’est lui le plus présent, avec un 3eme titre en fin d’opus, A Broken Heart In Tokyo, tout aussi excellent. Markus Nordenberg chante son 2eme titre avec Scene Of The Crime, avec rythme et le groove et des claviers bien présents, claviers qui constituent aussi l’intro de  Street Of Illusions,  un titre plus heavy avec Paul Sabu au micro. Rythme soutenu sur Hold Back Tomorrow   avec Billy Kelly au micro., alors que Lost In Cold Heaven nous offre un autre refrain entrainant, entonné par Michael Stosic. S’il y avait quelques soupçons à Los Angeles sur la capacité de notre Frenchy Frédéric Slama à maintenir AOR au sommet, et bien ceux-ci sont totalement levés avec cette nouvelle livraison, si vous aimez l’AOR, ce L.A. Suspicion devrait vous combler ! 5/5

Chronique par Laurent - Metal Intégral // Le duo Frederic SLAMA et Tommy DENANDER reviennent égayer mes journées avec ce délicieux L.A. Suspicion. Quel plaisir à nouveau d'entendre de superbes compositions qui baignent dans un AOR de grande classe. Le son est hyper soigné, les claviers et les guitares jouent les équilibristes sur chaque morceau. Le choix des chanteurs est comme toujours avec Frédéric judicieux et les voix se mêlent joyeusement à des mélodies dignes du meilleur du hard/rock FM. La nostalgie opère à fond ! Ce L.A. Suspicion est vraiment à mon goût. Le passionné qu'est Frédéric SLAMA a parfaitement retranscrit l'âme de la musique qui me transmet tant de frissons et d'émotions. J'aime beaucoup l'association de voix éraillées comme celle de Steph HONDE (HOLLYWOOD MONSTERS) sur A Smile In Your Heart. La mélodie coule de source, le son est parfait. C'est du pur AOR dans tous les sens du terme. Tommy DENANDER fait briller sa guitare. Le solo est sublime. Un peu moins connu Markus NORDENBERG (COASTLAND RIDE) met en valeur la mélodie limpide de The Girl You Won't Leave Behind. Le refrain est rehaussé de quelques chœurs judicieux. Robbie LABLANC (BLANC FACES, FIND ME) montre tout son talent sur un Cold Logic. La composition lui va comme un gant ! Entre FIND ME et TOTO, le menu est plus qu'appétissant ! Stronger Than Desire et ses petits airs "bluesy" est fait également pour le timbre de Steve OVERLAND (FM, THE LADDER). Je me laisse aller sans retenue pris par la délicatesse caressante de la mélodie. J'admire encore ici le jeu et le style si reconnaissable de Tommy DENANDER. Le très SURVIVOR Arrow Thru' My Heart chanté par Steph HONDE sonne comme les chefs-d’œuvre du hard FM des années quatre vingt. C'est le but et il est brillamment atteint. Je crois que Scene Of The Crime avec à sa tête Markus NORDENBERG confirme que Frédéric SLAMA connaît sur le bout des doigts ce qu'est l'AOR. Paul SABU (KIDD GLOVE, SABU, ONLY CHILD) et son timbre rauque (que j'adore) conduit la mélodie très JOURNEY de Street Of Illusions. Entre westcoast, soul et Rock Hold Back Tomorrow sort un peu du schéma des autres chansons. C'est Bill KELLY (DAKOTA) aux vocaux qui m’entraîne dans cette différence. Le morceau est excellent. La guitare de Tommy DENANDER, comme le ferai un Steve LUKATHER, ramène la composition sur un chemin plus FM. Michael STOSIC et sa voix très agréable et de facture plus classique conduit la mélodie de Lost In Cold Heaven. Tommy DENANDER s'y illustre par un très bon solo. De nouveau Steph HONDE prend le micro pour le superbe A Broken Heart In Tokyo qui est un de mes mes titres favoris. Frédéric SLAMA continue sa "virée" nostalgique dans l'AOR des puristes et des amoureux des mélodies qui font rêver. Le coup est encore gagnant ! L.A. Suspicion est la suite logique de la saga AOR. Une bien belle histoire en tous cas ! 18/20

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The Ghost Of L.A.

THE GHOST OF L.A. (2021)

Chronique par Franck Leber - Metal Intégral // Depuis 2016 date de la sortie du dernier album studio L.A. Darkness, AOR a poursuivi son chemin avec 4 disques : The Heart Of L.A, Rare Tracks & Demos en 2017, More Demos From L.A en 2018, Heavenly Demos en 2019 et enfin The Best Of The Westcoast en 2020, qui sont des enregistrements de titres déjà sortis, de nouvelles versions, de démos et de raretés, certes très intéressants pour les fans inconditionnels. Mais la belle surprise de ce début d’année 2021 est donc ce nouvel album d’AOR, The Ghost Of L.A., entièrement écrit et produit par Frédéric SLAMA. Cela donne ainsi un nouveau souffle mélodique à son projet AOR, toujours dans le même éclatant style mélodique, allant de la westcoast racée à un hard rock mélodique de haute tenue, symbolisé par la présence d’un des maîtres de la guitare, Tommy DENANDER. Jouant de tous les instruments, Frédéric SLAMA a voulu changer ses habitudes au niveau de la prestation vocale. Cette fois ce sont, seulement, j’allais dire, 4 vocalistes qui officient sur 9 titres de cette galette : Paul SABU (2), Rick RISO (4), Steph HONDE (2) et Markus NORDENBERG (1), le 10ème étant un instrumental. Cela confère à l’album une structure plus compacte et par conséquent The Ghost Of L.A. est donc plus un album de "groupe" finalement ! Et c’est Steph HONDE (CAFE BERTRAND, HOLLYWOOD MONSTERS, NOW OR NEVER) qui ouvre le bal avec un titre fabuleux, The Easiest Way, la magie des claviers en intro opère instantanément et l’envol mélodique est imparable, les parties de guitares des sieurs DENANDER et SLAMA sont fabuleuses, c’est déjà la grande classe, une entame phénoménale tout simplement ! Le côté westcoast arrive ensuite avec Rick RISO sur Too Late For Tears, d’une justesse incroyable, qui fait penser aux débuts d’AOR  mais toujours avec cette magnifique capacité de composition et d’innovation, la voix chaude de Rick RISO faisant le reste, épaulé par une rythmique d’enfer. C’est au tour de Paul SABU, à la voix plus hard rock et qui explose sur Give Her The Moon, un titre en apparence cool mais à la montée en puissance diablement bien maîtrisée ! Le son des 80’s est bien présent encore sur The Edge Of The World avec une agressivité de bon aloi de la part de Steph HONDE, encore une prestation hors norme de ce chanteur hors pair, et les influences SURVIVOR, JOURNEY ou FOREIGNER se font clairement sentir encore sur ce titre exceptionnel, au solo de guitare scintillant. Rick RISO reprend ensuite le micro sur The Spiral Heart, terriblement efficace, de l’AOR en barre, magnifié par des choeurs de toute beauté, les guitares cristallines éclatent encore sur ce titre, pur joyau de rock mélodique. La direction hyper mélodique de The Ghost Of L.A. se poursuit avec le superbe The Distance Between Us, emmené par la voix toujours aussi rageuse et déterminée de Paul SABU, encore un vrai régal ! Jenny’s Gone bien rythmé et très FM vient alors délicieusement ajouter sa pierre à ce bel édifice mélodique, avec Rick RISO au chant, toujours aussi performant, les guitares assurant, non seulement sur ce titre mais d’un bout à l’autre de l’album une prestation remarquable, claire et de haute qualité. Plus cool mais d’une richesse mélodique toujours aussi délicate, Sarah’s Touch enveloppe l’auditeur d’un bien être indéniable, rehaussé par la voix chaude et remarquable de  Markus NORDENBERG, encore une composition incroyable et d’un charme fou ! Plus vif et plus rock finalement, le fabuleux Cast Out This Wicked Dream va clôre vocalement The Ghost Of L.A. avec Rick RISO, toujours au sommet, avec cette finesse à la fois vocale et instrumentale qui est une des qualités majeures de cette galette. Good Intentions termine avec ses guitares et un aplomb imparable cet album de toute beauté, riche, éloquent mélodiquement parlant, plus axé d’après votre serviteur vers un AOR pur et scintillant, moins hard rock que le précédent, mais terriblement addictif. Un vrai bonheur, une réelle réussite, une magie permanente pour un disque appelé à devenir un must, tout simplement MAGNIFIQUE !!! 20/20 !

Chronique par Luc - Hard Rock 80 // AOR trois lettres qui définissent un style de musique qui m’est cher : « Albums Oriented Rock ». Un style où les mélodies sont la marque de fabrique, les claviers omniprésents et les lignes de chants claires et envoutantes. AOR c’est aussi le projet de Frédéric SLAMA, journaliste, compositeur et musicien au talent indéniable. Celui-ci est français et vit aux USA depuis plus de 20 ans et s’est forgé un carnet d’adresse impressionnant . On se doute qu’avec un tel nom, les albums ne donnent pas dans le Heavy Metal ou le Thrash, mais bien dans l’AOR et le Westcoast. Autant dire un régal pour les oreilles !!! Particularité super intéressante, sur chaque album, il invite la crème de la crème de l’AOR et du Wescoast à venir chanter et jouer. Et l’enregistrement se fait en studio, pas juste chez les musiciens à partir d’une bande son. En ce début d’année 2021, sort le 20ème album (compilations comprises) d’AOR , c’est pour dire que tout le gratin de la scène AOR est venu. Autre particularité du projet, chaque titre d’album fait référence à la ville de Los Angeles, à laquelle Frédéric SLAMA voue un véritable culte. Le dernier album original date de 2016, depuis multiples compilations et best Of, très intéressantes au demeurant, sont sortis. La pandémie passant par là, 2020 fut l’occasion pour Frédéric SLAMA de composer à nouveau du matériel original. Mais vu les circonstances sanitaires, le casting est resserré car cette fois, il n’y a que 4 chanteurs et son fidèle compagnon Tommy DENANDER (Radioactive, Robin Beck, Paul Stanley, Alice Cooper, Steve Walsh) qui l’a aidé pour jouer l’ensemble des instruments. Pas de requins de studio cette fois ci. Pour le chant, l’équipe est aussi resserrée, mais la qualité est au rendez vous, il ne faut pas s’inquiéter !! Jugez plutôt : Steph HONDE (Hollywood Vampires, Now Or Never), avec qui il collabore pour la première fois. Les fidèles Rick RISO (Messenger, Petra,Rick & Cathy Riso, Solo Artist) et Paul SABU (Silent Rage, Only Child, Kidd Glove). Et l’excellent Markus NORDENBERG (Coastland Ride, Pearls & Flames). Chacun apporte, dans son style, sa pierre à l’édifice. En 2021, c’est « Le Fantôme de L.A. » qui revient hanté une ville qui a perdu son âme et son insouciance depuis longtemps devant le monde nouveau. Quelques notes de claviers bien senties, puis les guitares et la rythmique et enfin le chant puissant et chaud de Steph HONDE, « The Easiest Way » est une entrée en matière de premier choix. Imaginez un subtil mix entre SURVIVOR et WHITESNAKE. On enchaine avec « Too Late For Tears », avec Rick RISO, morceau plus soft mais avec une mélodie et des lignes de chants envoûtants. Paul SABU montre toutes l’étendu de son talent sur « Give Her The Moon », morceau de toute beauté avec un refrain qui monte en puissance et des couplets un peu plus softs, mais le tout drivé par des mélodies suaves. Steph HONDE remet une couche de puissance vocale sur le mélodique « The Edge Of The World ». Ca marche toujours autant !!! Avant que Rick RISO nous replonge dans l’AOR avec « The Spiral Heart ». Les mélodies sont toujours aussi precutantes, le chant plus soft que Steph HONDE mais envoutant aussi. Le très bon « The Distance Between Us », avec Paul SABU au chant, nous emmène dans un univers à mi chemin de la puissance de Steph HONDE et la subtilité de Rick RISO. Puis entre 2 titres de bon niveau chantés par Rick RISO (« Jenny’s Gone » et « Cast Out This Wicked Dream »), on a le droit au meilleur morceau de l’album. « Sarah’s Touch » avec l’excellent Markus NORDENBERG au chant est un titre AOR plutôt soft où la voix de Markus, pleine de feeling et de mélodicité, vous transporte littéralement. La mélodie, portée par une guitare subtile et envoutante, est magnifique. Un véritable régal pour les oreilles !!! L’album se termine en beauté avec l’instrumental « Good Intentions » tout en émotion, technicité et feeling. Il ne faut surtout pas craindre le « Le fantôme de L.A. » car c’est un gentil fantôme qui vous emmènera dans un beau voyage rempli de feeling, de mélodies envoutantes et de moments magiques. Ce nouvel album d’AOR est une grande réussite : compact, cohérent et envoutant. 4 ½ / 5

Chronique par Metal Den - Rock Meeting // Comme sur les albums précédents, et suivant une recette éprouvée, de nombreux vocalistes sont présents, ainsi que le fidèle Tommy Denander (Alice Cooper, Steve Walsh) omniprésent via ses solos de guitares. The Easiest Way ouvre l’opus en fanfare avec un clavier très années 80, puis c’est la surprise au micro, puisque  nul autre que Steph Honde assure les lignes vocales ! Un autre Frenchy qui, à l’instar de Frédéric, s’est installé en Californie, forcément, cela les rapproche, même si au départ, on n’attendait pas Steph dans ce registre. Mais à bien regarder son parcours, on ne peut pas dire qu’il se cantonne à un seul style ! J’avais pu le voir œuvrer en tant que guitariste avec Cafe Bertrand en première partie de Deep Purple en 2007,  puis en 2010 comme guitariste de Paul Di Anno, puis ce fut la surprise en 2014 avec son super groupe Hollywood Monsters, dans lequel en plus de tenir la guitare, il démontrait ses qualités de chanteur. Plus récemment, nouvelle surprise avec le 3ème album de NON, où Steph abandonne la guitare pour le chant ! C’est donc le même scénario ici , et le changement de style ne le perturbe pas, bien au contraire, pour nous chanter la ville de Los Angeles en constante évolution,  qui a perdu son âme dans un tout nouveau monde, loin de l'insouciance d'une époque révolue. Mais le fantôme des années 80 hante toujours les rues de L.A, et Steph y participe dans ce premier titre au refrain très accrocheur, une superbe composition qui nous vaut aussi un premier solo étincelant. Steph a droit à chanter sur un 2eme titre, The Edge Of The World, tout aussi brillant en terme de composition, je crois bien d’ailleurs que ce sont les deux titres que je retiens en priorité. Ceci étant, les autres ne déméritent pas, bien au contraire, Rick Riso se taillant la part du lion en chantant sur 4 titres, et le non moins fidèle et toujours présent Paul Sabu sur 2 titres. Et finalement ces trois vocalistes étant plutôt calés dans les fréquences graves, l’album gagne une certaine unité, et si le style en lui-même reste très classique, cela vient en quelque sorte donner une nouvelle tonalité. Seul Markus Nordenberg, officie un peu plus haut dans les fréquences, pour un autre très beau titre, Sarah's TouchAu final le cru 2021 d’AOR garde tout son éclat, Frédéric  Slama nous livre un nouvel album très festif, qui devrait faire le bonheur des amateurs d’AOR (le groupe et le style !). Les fantômes de L.A. n'ont plus qu'à bien se tenir ! 4 ½ / 5


The Heart Of L.A - copie THE HEART OF L.A (2017) 

Chronique par LP - Rock FM Website // En attendant le prochain album d'AOR, Frédéric Slama nous gâte avec un "Best Of" remastérisé de ses meilleurs titres. 14 bombes atomiques + 2 bonus composent "The Heart Of L.A", un album à faire palir les plus grands noms du Rock FM. Imaginez dans le même CD, Jeff Scott Soto, Steve Overland, Kevin Chalfant, Paul Shortino, Philip Bardowell, Jesse Damon, Fergie Frederiksen ou les talentueuses Sarah et Mélissa Fontaine qui grâce à Slama nous avait offert 2 des meilleurs disques de FM féminin avec Chasing Violets (À quand un prochain album avec Frédéric Slama Mesdemoiselles ?). on retrouve d'ailleurs en bonus 2 titres avec les soeurs Fontaine sous le nom de "FMS Project" dans des versions alternatives de titres d'AOR. On souhaiterait bien avoir un nouvel album entier d'inédits d'une telle qualité ! Plus de 15 chanteurs composent ce disque qui est effectivement le coeur d'AOR avec le sens mélodique incroyable que posséde Frédéric Slama qui aurait certainement été au top des charts dans les années 80 grâce à la qualité évidente de ses compositions et de son sens des arrangements. Dans "The Heart Of L.A" on retrouve évidemment son partenaire Tommy Denander qui nous offre des soli de guitares d'un autre monde. Frédéric Slama sait bien s'entourer et c'est dommage qu'il ne soit pas plus connu dans son propre pays alors qu'ici on glorifie des artistes sans âme ! Sans aucun doute l'album de l'année pour tous les amateurs de Rock FM mélodique. Un must absolu !

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L.A Darkness1 L.A DARKNESS (2016) 

Chronique par Franck Leber - Métal Intégral // Le printemps arrive en même temps que le 15ème album d’AOR, le très attendu L.A Darkness, que Frédéric SLAMA sort chez ESCAPE MUSIC et avec 2 bonus chez PERRIS RECORDS. Ce nouvel album se veut plus hard, plus musclé et aussi plus sombre que ses prédécesseurs, même si le ton était déjà donné sur L.A Connection (2014) et sur The Secrets Of L.A (2013). Toujours orienté rock mélodique, Frédéric SLAMA a le don de nous concocter des titres soignés, aux guitares cristallines ici plus incisives, avec son compère Tommy DENANDER, pour des soli et des accompagnements de haute volée. La marque de fabrique d’AOR reste bien sûr la fabuleuse qualité des chanteurs qui se partagent une fois de plus les titres alléchants, en vrais professionnels du genre. On retrouve un Jeff Scott SOTO au top, pour la 2ème fois (il a chanté sur The Secrets Of L.A) pour The Smartest Girl In L.A, le magique Steve OVERLAND (FM) pour 2 titres (The Locked Soul et Heart In Pawn), peut-être les meilleurs titres de cet album, le sublime Rick RISO, un des piliers d’AOR pour Why Girls Say No, Paul SABU (ONLY CHILD, KIDD GLOVE), en rocker énergique pour Dangerous Fascination, Jesse DAMON (SILENT RAGE) pour Blueprint For Love et Philip BARDOWELL (UNRULY CHILD, PLACES OF POWER, N.O.W) en rocker énergique pour Desire Turning Into Dust, ces 3 derniers vocalistes ayant déjà œuvré avec panache pour AOR. Les intros sont toujours aussi magnifiques, le plaisir d’écoute jamais tari et la merveilleuse adéquation des titres avec le chant de ces émérites chanteurs ne fait qu’amplifier l’impact mélodique. Les surprises de ce L.A Darkness viennent des 2 titres non cités jusqu’à présent. En effet, Frédéric SLAMA a réussi à convaincre Kevin CHALFANT (THE STORM, 707, TWO FIRES), pour One Foot In Heaven et Henry SMALL (PRISM) pour Seven Storms et leurs prestations sont absolument époustouflantes. Frédéric SLAMA montre une fois de plus ses extraordinaires capacités de composition et la symbiose parfaite de chaque titre avec le vocaliste approprié est un véritable tour de force toujours réalisé avec une grande maitrise. C’est un vrai ravissement pour les amoureux de ce rock mélodique rendu plus attractif d’album en album. Réussite complète pour L.A Darkness, sacrée nouvelle merveille mélodique : AOResque !!! 19/20.

Chronique par Metal Den - Rock Meeting // L.A Darkness ou le côté sombre d'AOR? C’est en tout cas le message de son mentor Frédéris Slama pour accompagner cette nouvelle et 15ème production, plus sombre et plus heavy. Comme d’habitude Frédéric garde le rythme puisque une année à peine sépare cette nouvelle mouture de la précédente, Return To L.A, qui avait déjà pris une orientation heavy. Tant pis pour les détracteurs qui trouvent que c’est trop, pour ma part, cela ne me dérange pas sur le principe, seule la qualité de l’album compte, la fréquence de sortie est évidemment le problème de l’artiste, et de son inspiration. Et celle de Slama ne semble pas fléchir, bien au contraire. Et ce en dépit des difficultés du marché dues au piratage, la perspective de ventes écornées par ce piratage ne semble pas entamer son enthousiasme créatif.   LA Darkness ou le côté sombre de AOR ?On ne change pas une formule qui gagne, celle du all-star band est comme sur les précédents toujours à l’ordre du jour, et outre Slama  Tommy Denander et Colin Rodgers à la basse  et batterie, le chant est confié à des pointures, Jeff Scott Soto (Yngwie Malmsteem, talisman, w.e.t),  Kevin Chalfant (The Storm, 707, Two Fires, Journey, Shooting Star, The V.U), Steve Overland (FM, The Ladder), Jesse Damon (Silent Rage, Kiss), Henry Small (Prism), Paul Sabu (Only Child, Kidd Glove, John Waite), Philip Bardowell (Unruly Child, Places Of Power, N.O.W), Rick Riso, Tommy Funderburk (King Of Hearts, Airplay, Whitesnake, Starship), Sarah & Mélissa (Chasing Violets). Cette formule ne fait pas forcément l’unanimité, certains aimeraient avoir un « vrai »  groupe quitte à avoir des musiciens moins connus, pour ma part j’adore ce concept, surtout au niveau chant, qui est un vrai remède anti linéarité, qui permet de donner une identité particulière à chaque morceau, au niveau d’un album c’est précieux, et cela fonctionne à nouveau à plein. A tout seigneur tout honneur, c’est  l’immense Jeff Scott Soto qui a l’honneur d’ouvrir avec The Smartest Girl In L.A., un premier hit qui aurait fait le bonheur des radios FM dans les 80’s, Jeff y est impérial, le son comme d’habitude impeccable. Steve Overland enchaine avec The Locked Soul, un titre dynamique sur lequel il brille, j’adore ce chanteur, et du coup je suis chanceux, puisque c’est le seul à chanter sur deux titres, on a ensuite droit au non moins superbe Heart In Pawn. Kevin Chalfant, première surprise au niveau des chanteurs,  nous offre son beau grain éraillé sur un One Foot In Heaven qui calme un peu le jeu, le tempo s’accélère à nouveau sur Blueprint For Love,  mené par Jesse Damon avec un autre hit, et  Philip Bardowell n’est pas en reste avec Desire Turning Into Dust. Henry Small, deuxième surprise de cet album, nous offre un Seven Storms très festif. Why Girls Say No ? c’est Rick Riso qui est chargé de répondre à cette question existentielle, tandis que Paul Sabu orchestre la face la plus heavy d’AOR avec Dangerous Fascination, sur lequel Frédéric envoie du gros riff, peut être comme jamais. Changement complet d’ambiance avec l’instrumental très aérien Burning Rainbows, une belle façon de clôturer ce quinzième opus ! Et donc vous l’avez compris, Frédéric Slama a encore atteint les sommets du genre, le côté heavy étant la cerise sur le gâteau, en plus d’un casting à nouveau somptueux, bravo l’artiste.

                     

Chronique par F.L - Westcoast Website // C’est avec cet élan profond pour la musique rock mélodique que Frédéric SLAMA continue sa route en nous présentant en ce printemps 2016 son 15ème opus : L. A Darkness. Avec toujours ce souci de concilier la musique qu’il a composée avec des vocalistes de renom, ce L.A Darkness ne déroge pas à la règle puisque l’on retrouve Jeff Scott SOTO en grande forme pour The Smartest Girl In L.A, le charismatique Steve OVERLAND (FM) pour 2 titres (The Locked Soul et Heart In Pawn), l’élégance vocale personnifiée par Rick RISO, une des pièces maitresses d’AOR depuis plusieurs années pour Why Girls Say No, à la mélodie entêtante et diablement excitante. Bien sûr Paul SABU (ONLY CHILD, KIDD GLOVE) officie aussi avec énergie sur Dangerous Fascination, Jesse DAMON (SILENT RAGE) excelle sur Blueprint For Love et Philip BARDOWELL (UNRULY CHILD, PLACES OF POWER, N.O.W) nous délivre une performance de haute volée sur Desire Turning Into Dust. Le son est excellent, les rythmiques extrêmement exaltantes, le ton est nettement plus hard et plus enlevé comme sur les 3 précédents albums d’AOR : The Secrets Of L.A (2013), L.A Connection (2014) et Return To L.A (2015), qui avaient déjà ouvert la voie vers un hard rock mélodique plus puissant. Le fin du fin de ce dernier AOR est la présence ô combien impressionnante (et recherchée car Frédéric SLAMA a dû déployer tous ses arguments pour les convaincre), de Kevin CHALFANT (THE STORM, 707, TWO FIRES) pour One Foot In Heaven et Henry SMALL (PRISM) pour Seven Storms. Leur performance est en tout point remarquable et digne de ce nouvel album qui se démarque ainsi par plus de puissance, plus de mélodies incisives pour atteindre une fois de plus un niveau très élevé. Notons enfin l’apport toujours précis dans des soli de guitares épatants, de M. Tommy DENANDER bien sûr ! De plus il y a 2 bonus sur la version PERRIS Records avec les sœurs FONTAINE de CHASING VIOLETS pour No Margin For Error et Tommy FUNDERBURK pour The Trail To Your Heart. L.A Darkness est un nouvel échelon vers un hard rock mélodique racé, par la conviction musicale alliée à la justesse vocale de chaque titre. Un régal d’écoute de A à Z, avec à chaque fois, des découvertes et des rebondissements de bon aloi ! Album plus hard certes mais tellement EPATANT !!! 


return_to_la-2 RETURN TO L.A (2015)

Chronique par Stephan Biard - Rock Hard //Ah, les Seventies ! Epoque bénie et révolue où les artistes sortaient un album par an, parfois deux ! Révolue ? Pas vraiment pour Frédéric Slama qui continue de publier des disques à une cadence effrénée, ce Return To L.A étant sa septième production (cinq albums d'AOR, deux de Chasing Violets) depuis 2012, et tout ça sans donner le moindre signe de faiblesse, bien au contraire, chaque nouvel album d'AOR étant au minimum d'égale qualité au précédent. Finalement, on se rend bien vite compte, à l'écoute de ce Return To L.A, que le jeu ne va pas être de relever les points forts de ce nouvel opus, mais de s'évertuer à chercher la petite bête et de noter ce qui ne va pas. Vite agaçant. Ah ! C'est qu'on aimerait bien, pour une fois, dire que le french AOR guru s'est planté, qu'il a perdu son sens affiné de l'écriture, que les mélodies sont moins évidentes, que le choix des chanteurs est catastrophique. Pffff... On n'a même pas ce plaisir-là. Slama est une machine, un shaman cle la mélodie; un sorcier des arrangements, un vrai magicien. Avec l'aide précieuse de Tommy Denander, son complice de toujours, et une formule identique (des chanteurs triés sur le volet), il délivre ici neuf nouvelles pépites (le dixième titre est une nouvelle version de « Love Remains The Same » interprétée par les soeurs Fontaine de Chasing Violets, mais originellement chantée par Philip Bardowell et précédemment disponible sur l'album Journey to L.A de 2009) dont on cherche encore le point faible. Si certains vocalistes sont des habitués du projet (Bob Harris, Rick Riso, Paul Sabu), Slama trouve toujours A moyen de surprendre en invitant de nouveaux protagonistes. Ici, les nouveaux élus sont Jesse Damon (Silent Rage), Tommy Funderburk (Airplay, King Of Hearts) et Erika Norberg, ex-Madame Malmsteen, que Slama a sortie d'une retraite de plus de quinze ans. On retrouve la donzelle sur « Burning Rainbows », somptueuse ballade de près de sept minutes à forte tendance Westcoast, A genre de truc qui vous met un peu de soleil californien pour la journée. Superbe ! Grand plaisir également à l'écoute de « The Breaking Point » et « Angels Never Sleep » chantés par Jesse Damon, certainement nos titres préférés avec le sublime « The Trail To Your Heart » sur lequel Tommy Funderburk délivre une performance magistrale. Rick Riso et Bob Harris (Axe) aux voix si distinctives enfoncent le clou et, si l'on n'a jamais été vraiment convaincu par Paul Sabu sur les précédents AOR, force est de constater qu'ici sa voix puissante fait merveille (il est présent sur trois titres, dont un Victim Of My Own Desire » absolument dantesque). Vous l'aurez compris, ce n'est pas encore cette fois-ci qu'on cassera du sucre sur le dos de Slama. Le meilleur AOR ? On préfèrera vous laisser seuls juges, mais sachez que nous avons notre petite idée sur la question... 

                            

Chronique par Metal Den - Rock Meeting // Venons en à ce Return To LA, un album que le mentor d’AOR, Frédéric Slama, nous a promis plus heavy que le précédent. La formule du all-star band est toujours à l’ordre du jour, et outre Slama et Tommy Denander, les musiciens guests sont  Jesse Damon (Silent Rage), Tommy Funderburk (King Of Hearts, Airplay), Erika (Yngwie Malmsteen) , Sarah & Mélissa Fontaine (Chasing Violets), Paul Sabu (Only Child,, Kidd Glove), Rick Riso et Bob HarrisCertains sont plus présents, à l’image de Sabu, qui apparaît trois fois dans l'album, dès le premier titre,Victim Of My Own Desire, The Sign Of Fire, et le dernier, The Wisdom Of Eve, trois titres dans lequel l’apport de sa voix éraillée contraste pour une belle alchimie avec l’AOR classieux des lignes instrumentales, sur une production une fois de plus aux petits oignons, un vrai plaisir. Le deuxième contributeur est Jesse Damon, qui a eu son heure de gloire à la fin des années 80 avec deux albums de Silent Rage, Shattered Hearts et plus particulièrement  Don’t Touch Me. Et sa performance vocale dans  Angels Never Sleep  et  The Breaking Point est tout simplement excellente, par ailleurs ces deux titres sont de loin mes préférés par leur côté à la fois punchy et mélodique, un régal ! Les autres artistes chantent un  seul titre chacun, avec, par ordre d’apparition, Trail To Your Heart avec son clavier axé  Pomp Rock, et Tommy Funderburk portant un beau refrain. Rick Riso enchaine brillamment avec   Dangerous To Know, un titre aux airs de  Foreigner. La chanteuse suédoise Erika Norberg apporte une touche romantique sur la première ballade Rainbows Burnin, tandis que la deuxième ballade, Love Remains The Same, est chantée par  le duo des sœurs Sarah et Mélissa Fontaine, qui semblent désormais faire partie de la famille artistique de Slama ! Belle prestation de Bob Harris sur 99 Percent Chance Of Loving You, qui est aussi une de mes préférées avec celles de Damon, notamment et aussi pour ses lignes de guitares très dynamiques. Pour les amateurs du style, l’enthousiasme devrait être de mise, d’ailleurs l’accueil est déjà très bon. Pour ma part je trouve que ce concept de multiple chanteurs rend les derniers albums de Slama attractifs, évitant toute linéarité, et ce malgré le rythme rapproché des sorties, celui là ne fait pas exception à la règle, bien au contraire ! 5/5    

                                                                                              

L.A Connection - copie L.A CONNECTION (2014) 

Chronique par Franck Leber - Rock Meeting // L.A Connection est le 13ème album d’AOR, du guitariste-compositeur Frédéric SLAMA, toujours affûté et toujours présent sur la scène rock mélodique. Cette nouvelle sortie est toute aussi impressionnante que les précédentes, avec l’accentuation manifeste du côté hard FM, déjà remarqué sur le précédent album The Secrets Of L.A. La qualité des nouvelles compositions au nombre de 9 est bien représentative du savoir-faire et du travail de composition énorme accompli une fois de plus sur L.A Connection. Avec son compère Tommy DENANDER, Frédéric SLAMA renouvelle l’exploit de nous faire frémir d’aise sur ces titres impeccables, emplis de claviers généreux, de soli de guitare très FM et bien sûr, nous y venons, le tout complété par une sacrée présence des vocalistes hors pair, qui exploitent à merveille chaque titre, taillé individuellement pour chacun d’entre eux. Avec Bill CHAMPLIN, Paul SABU, Jeff PARIS, Sherwood BALL, David FORBES, Rick RISO, Philip BARDOWELL, Bob HARRIS et Tamara CHAMPLIN, qui interprètent chacun un titre, nous avons là une richesse mélodique incroyable, distillée avec talent et magnifiée par les guitares et claviers somptueux, et ce du début à la fin. Ne pouvant détacher réellement un titre en particulier, même si on peut mettre l’accent sur On The Edge Of Glory, Closer To Zero, Lost Souls Don’t Cry et le phénoménal The Crystal Heart, illuminé par Bob HARRIS, chaque composition possède cette énergie, cet élan, cette fraîcheur caractéristique et typiquement AOR. Aucun temps mort sur L.A Connection, à la production pure, aux refrains ravageurs et à la qualité toujours magique. Tous les fous furieux de rock mélodique adhèreront forcément et même si des esprits chagrins venaient à arguer de la quantité d’albums sortis récemment, eh bien, seule la qualité musicale prime pour nous, car toujours au rendez-vous, pour procurer un plaisir intense et sans cesse renouvelé. Un nouveau bijou mélodique ce L.A Connection, qui enrichit la discographie d’AOR pour notre plus grand bonheur ! Un seul mot : TOP CLASS !!!

Chronique par F.L - Westcoast Website // Toujours présent sur la scène mélodique en cet été 2014, le guitariste-compositeur Frédéric SLAMA, sort en compagnie de Tommy DENANDER le 13ème album d’AOR, intitulé L.A Connection. Avec toujours des chanteurs de classe internationale, à la réputation indéniable, ce nouvel album va vous enchanter : chacun interprète un titre et apporte une touche mélodique incontestable à cet album de folie. Avec Bill CHAMPLIN, Paul SABU, Jeff PARIS, Sherwood BALL, David FORBES, Rick RISO, Philip BARDOWELL, Bob HARRIS et Tamara CHAMPLIN, la variété vocale enrichit chaque titre et apporte ce plus toujours bien ancré dans la tradition d’AOR. Si aucun des titres de ce L.A Connection ne vole la vedette à l’autre, on peut tout de même ressortir On The Edge Of Glory, Closer To Zero, The Pride Of Strangersqui entament l’album de façon percutante. Et le mot est dit ! Car cet album se veut plus énergique, plus hard encore que ne l’avait été The Secrets Of L.A. Les guitares éclatent à chaque intro et à chaque solo, les claviers extrêmement présents apportent cette touche FM merveilleuse et la production claire, pure et vraiment travaillée, amplifie encore plus la portée des titres. Les autres titres nous épatent aussi comme Lost Souls Don’t Cry, Exiled In Sadness ou Circle Of Danger sur lequel Tamara CHAMPLIN nous fait chavirer, sans oublier un des must de l’album The Crystal Heart où Bob HARRIS excelle pour une ballade inhabituelle dans son répertoire ! A noter que la version japonaise nous propose 2 titres bonus à la UNRULY CHILD, chantés par Paul SABU et c’est là un pur bonheur ! Une énergie, un enthousiasme palpables se dégagent magnifiquement de ces 2 titres. Les mélodies de ce L.A Connection sont encore au-dessus du lot et la force Hard FM qui habite ce disque est des plus remarquables ! Un nouveau monument qui enrichit la discographie d’AOR pour un plaisir d’écoute sans cesse renouvelé ! Absolument MAGIQUE !!!

   

Secrets Of L.A THE SECRETS OF L.A (2013) 

Chronique par Franck Leber - Westcoast Website // Le duo Slama – Denander fait encore très fort en sortant 1 an et 6 jours après le magnifique "L.A TEMPTATION", le petit dernier d’AOR : "THE SECRETS OF L.A" ! Le travail accompli sur ce nouvel album s’entend à chaque note : beaucoup de guitares rageuses, beaucoup de refrains accrocheurs, que des mélodies ciselées, le tout dans une mouvance nettement plus hard et très orienté FM. Les 2 compères ont voulu donner là plus d’énergie, plus de force mélodique, en accuentant le jeu des guitares et ce avec un son plus percutant, plus hard et forcément moins Westcoast que sur les précédents albums. Le concept d’AOR avec plusieurs vocalistes et plusieurs instrumentistes est totalement respecté ici avec notamment 9 chanteurs différents pour les 10 titres de ce "THE SECRETS OF L.A" ! A quand un disque d’AOR avec un seul chanteur pourrait-on suggérer pour défrayer la chronique ? Et le choix des vocalistes est plutôt judicieux, chacun apportant son lot personnel d’émotions, de hargne, de rock et de douceurs. Ne pouvant décemment pas les classer par ordre talentueux, car ils oeuvrent tous dans un registre mélodique de qualité, on peut cependant dégager les performances hors du commun de Göran Edman sur "Web Of Lies", de Bob Harris sur "Out Of The Past", de Jim Jidhed sur "Secrets In The Shadows", de Fergie Frederiksen sur "Deep Whirpool" (qui ouvre d’ailleurs superbement l’album), de Robin Beck sur "The Name Of The Game" et pour la 1er fois sur un disque d’AOR sans oublier le magique Mikael Erlandsson sur "Hollow Triumph". Ce sont d’ailleurs ces titres-là qui sortent du lot sans pour autant dénigrer les autres même si on peut souligner la petite déception sur "Stage Struck" où Jeff Scott Soto ne peut à lui seul remettre à flot ce titre que l’on estime moins mélodique. Revenons enfin au titre final : la perle des perles Tamara Champlin illumine par sa voix si suave et si gorgée de feeling, "Voices In The Wind", un des moments forts de cet galette. "THE SECRETS OF L.A" est un album unique qui délivre un hard rock mélodique majestueux, nettement plus énergique et plus FM que ces prédécesseurs. Si cette évolution persiste, l’avenir a des chances d’être très prometteur. Un album à placer dans le top des albums mélodiques de l’année 2013 : SUBLIME !!!

Chronique par Stephan Biard - Rock Hard // Troisième album en deux ans (le cinquième si l'on compte les deux opus composés pour Chasing Violets), Frédéric Slama a adopté un rythme effréné, proche de l'overdose. A trop consommer, on risque bien souvent l‘indigestion. Sauf que là, Slama a encore une fois fait fort. Très fort. Entouré, comme à son habitude, d'une pléiade de stars, le Français, toujours épaulé par Tommy Denander, signe l'un de ses meilleurs albums, le plus abouti en tous cas depuis qu'il délaissé les sonorités Westcoast pour un son nettement plus AOR, voire hard FM. « Deep Whirlpool » ouvre l'album de la plus belle des manières avec un Fergie Frederiksen (Toto) au top, bien plus à l'aise serait-on tenté de dire que sur son dernier album solo un poil trop soft. Les guitares sont bien mises en avant, les claviers ne sont pas trop envahissants et le refrain est à la hauteur. Belle entrée en matière ! Première surprise dès le second titre avec un « Stage Struck » chanté par le grand Jeff Scott Soto. Avec Joe Lynn Turner, JSS faisait partie des chanteurs que nous espérions voir un jour sur un album d'AOR. Autant dire que nous sommes comblés (pour JLT, c'est raté, mais nous sommes patients) d'autant que l'Américain s'en sort royalement, comme à son habitude, avec cette versatilité qui lui permet d'exceller dans tous les registres. Robin Beck, Mikael Erlandsson (Last Autumn's Dream), Jim Jidhed (Alien) et Bob Harris (Axe) font également leur première apparition sur un album d'AOR, le dernier cité étant celui qui se détache du lot grâce à sa voix rappelant celle de Glenn Hughes, mais Jidhed, toujours à la limite de la rupture n'est pas en reste. On est par contre un peu déçu des performances des deux premiers sur des titres au premier abord peut-être moins percutants et attractifs. Bill et Tamara Champlin, ainsi que Goran Edman, sont des habitués et font le boulot (mention spéciale à « Back To San Francisco » juste somptueux). Histoire de faire la fine bouche, on regrettera encore une fois l'inclusion de quatre nouvelles versions de titres déjà connus (tous tirés de Jade Hearts, le second album des Chasing Violets), mais Slama semble tenir à ce procédé qu'il applique systématiquement. On ne lui en tiendra pas rigueur car c'est aussi ce qui fait son charme. La Slama's touch en quelque sorte.

                                

L.A Temptation  L.A TEMPTATION (2012)

Chronique par Franck Leber - Westcoast Website //// Il fallait bien que cette année 2012 se termine on ne peut mieux avec un nouvel AOR ! Et l’exploit de Frédéric SLAMA aura été de sortir 5 disques cette année : 4 sous le nom d’AOR (The Colors Of L.A, les rééditions Yesterrock de L.A Reflection et de Dreaming Of L.A et le petit nouveau L.A Temptation) et un sous le nom de CHASING VIOLETS pour un somptueux Outside Heaven qu’il a composé et produit ! Pour ce dernier, toute la crème des musiciens chers à AOR et qui ont jalonné sa discographie, sont encore là pour le meilleur des albums mélodiques de l’année, on peut en prendre le pari. Même si 7 titres viennent de Outside Heaven de CHASING VIOLETS, ils ont été créés à l'origine pour AOR et les voix mâles qui cette fois officient sur ces compositions soignées, mélodiques à souhait leur donnent une autre aspect et une autre couleur, avec plus de puissance. Ce sont Philip BARDOWELL, Göran EDMAN, Rick RISO, Jerry HLUDZIK , Hank ERIX, Paul SABU et Joey SUMMER qui ont repris ces titres avec beaucoup de subtilité, plus de hargne pour en faire des compositions différentes tout simplement. Les 5 autres titres sont nettement plus hard rock que d’habitude et c’est là que réside une petite évolution dans la musique d’AOR. Les 5 chanteurs choisis ne sont pas des nouveaux venus, ils ont le talent, l’expérience et la foi en ce qu’ils proposent. Que ce soit Chris OUSEY sur From L.A To Paris, James CHRISTIAN sur A Heartbeat Away , Paul SHORTINO sur Silent Victory, Göran EDMAN sur Second Chance At Love ou Paul SABU sur Out On The Streets, tous donnent une leçon de hard rock mélodique, mettant en valeur ces titres accrocheurs, rythmés, énergiques, chacun étant au diapason du contenu mélodique, bien sûr bien secondés par les somptueux guitaristes d’AOR. Vous l’aurez compris, avec les instrumentalistes de lumière qui ont une fois de plus tiré cet album vers les sommets par leur magnifique prestation, Tommy DENANDER, Paul SABU, Michael LANDAU, Bruce GAITSCH, Christian TOLLE, Frédéric SLAMA aux guitares, Alessandro DEL VECCHIO et David DIGGS aux claviers, Anna PORTALUPI et Urban DANIELSSON à la basse, Mike BAIRD et Pierpaolo MONTI à la batterie, ce L.A Temptation ne pouvait être qu’une belle réussite, une nouvelle prouesse mélodique et un nouveau pas vers le succès : en somme un vrai régal !

Chronique par Frock - Rock Meeting //// 2012 restera une année très prolifique pour AOR de Frédéric SLAMA ! Il en est à sa cinquième sortie d’album avec ce nouveau venu L.A Temptation. Après The Colors Of L.A (en janvier), sa grande participation et sa production dans Outside Heaven des Chasing Violets (en juillet), ses 2 rééditions chez Yesterrock de L.A Reflection et de Dreaming Of L.A (en septembre), voici que déboule le petit dernier, véritable prouesse mélodique, riche de 12 titres dont 7 viennent de Outside Heaven (écrits par Frédéric bien sûr) mais attention il s’agit de réenregistrements avec les chanteurs habituels d’AOR, ce qui donnent une caractère plus trempé à l’ensemble. Sans avoir à en reparler en détail, disons que ces titres repris par les Philip BARDOWELL, Göran EDMAN, Rick RISO, Jerry HLUDZIK , Hank ERIX, Paul SABU et Joey SUMMER sont sublimés, énergiques et surtout différents. Mettons plutôt l’accent sur les 5 nouveautés, qui sont des petites perles d’AOR et qui permettent sans hésitation d’écrire que l’art musical d’AOR est intact voire encore plus hard rock, plus mélodique et plus imposant. Frédéric SLAMA a le don de sublimer les chanteurs présents sur tous ses disques, et c‘est encore vrai sur L.A Temptation. Sur From L.A To Paris, c’est Chris OUSEY qui retrouve le micro pour notre plus grand bonheur, un titre bien mélodique, accrocheur, c’est de la pure jouissance, car Chris se déchaîne et nous prouve s’il en était besoin que son talent est énorme, un titre phare ! C’est James CHRISTIAN qui prend le relais sur A Heartbeat Away : inutile de vous dire que c’est aussi top class, la voix de James collant avec bonheur à ces riffs bien énergiques, encore un titre énorme ! Avec Silent Victory, on retrouve Paul SHORTINO pour un titre très AOResque dirons-nous et là encore la magie opère, quelle performance puis sur Second Chance At Love c’est Göran EDMAN qui emplit ce titre d’émotions, de sensualité pour une superbe démonstration vocale. Enfin le petit dernier interprété par Paul SABU, Out On The Streets, un vrai titre de hard rock bien mélodique, bien hargneux, un pur moment 80’s. N’oublions pas de mentionner au moins les principaux instrumentalistes qui ont une fois de plus illuminé cet album par leur jeu, leur précision et leur immense talent : Tommy DENANDER, Paul SABU, Michael LANDAU, Bruce GAITSCH, Christian TOLLE, Frédéric SLAMA aux guitares, Alessandro DEL VECCHIO et David DIGGS aux claviers, Anna PORTALUPI et Urban DANIELSSON à la basse, Mike BAIRD et Pierpaolo MONTI à la batterie. L.A Temptation est un vrai album de hard rock mélodique plus musclé que les précédents AOR et ô combien dévastateur : absolument MAGIQUE !!!

                                     

colors of LA  THE COLORS OF L.A (2012)

Chronique par Franck Leber - Westcoast Website //// En ce début d’année 2012, AOR revient en force avec ce nouvel album "The Colors Of L.A", peaufiné comme il se doit par le maître incontesté de la mélodie, de l’émotivité et de la créativité, sans cesse renouvelés, dans le domaine de la FM classieuse : j’ai nommé Frédéric SLAMA. Si comme à son habitude, il a fait appel à des musiciens renommés tant instrumentaux que vocaux, l’unité et la cohésion alliées à un sens inné de la mélodie, répétons-le, font déjà de ce nouvel album, un cercle lumineux qui scintille au firmament de notre musique préférée. Ecouter ces titres que l’on peut qualifier de pures merveilles est un plaisir sans cesse renouvelé, ils apportent chacun une part de bonheur, de finesse, le tout avec beaucoup d’émotions, c’est simple : on succombe à chaque fois ! Les interprètes donnent à tour de rôle un relief particulier à chaque titre qu’ils mettent en valeur de façon personnalisée. On découvre ainsi le magnifique Joe Pasquale sur "Jenny At Midnight", titre très accrocheur aux guitares rugissantes, tout simplement énormes ! Puis vient le tour de Jerry Hludzik (Dakota), unique en son genre sur "Benedict Canyon" et "Dreams From Silver Lake", celui de Steve Newman, qui n’a jamais aussi bien chanté, sur "Kimberly" titre taillé pour sa voix extrêmement envoûtante, vraiment ! N’oublions pas le toujours performant Philip Bardowell, très poignant sur "Brittany", mêlant émotions et mélancolie et renouvelant sa performance sur "Just One Kiss On Your Heart". Evoquons le nouveau venu Joe Summer qui officie sur "Under Your Spell" avec une grande conviction et bien sûr le grand Rick Riso, qui illumine de son talent le titre phare de cette merveille le déjà must "Halo Of Light". A ce panel riche de chanteurs exceptionnels, les guitaristes principaux Tommy Denander et Frédéric Slama assurent à mort, secondés par les renommés Steve Lukather, Michael Landau ou Michael Thompson, la crème quoi ! Et avec les claviers fabuleux de Morris Adriaens, de David Diggs et de Randy Godrum, cet album respire la force et l’élégance FM ! Au total 8 titres originaux inspirés avec un instrumental de folie ("Grace") plus 2 titres réenregistrés dont le célèbre "You’re My Obsession" et un instrumental revu lui aussi "Never Gonna Let Her Go" constituent ce joyau. Du début à la fin, cet album vous entraîne dans un enchaînement de belles mélodies, de guitares grandioses, de claviers éclatants et une seule envie tenaillera l’auditeur : réécouter sans relâche ce nouveau chef d’œuvre, véritable feu d’artifice qui éclate au firmament de la musique FM !!!

Chronique par Stephan Biard - Rock Hard //// A Rock Hard, on n'a pas de leçons à donner et encore moins à recevoir, mais il serait quand même judicieux de se pencher sur le cas de Frédéric Slama qui sort, avec ce "The Colors Of L.A", son dixième album (compilations comprises). Vous en connaissez beaucoup, vous, des artistes, Français de surcroît, capables dans un contexte économique franchement défavorable, d'un tel exploit ? Nous, non. Sachant que ce nouvel opus sera, comme les précédents, boudé par la presse Francophone, mais encensé par les médias étrangers, il nous parait nécessaire de remettre un peu les pendules à l'heure et d'accorder à AOR un minimum d'attention. Riche d'une carrière discographique débutée en 1984, Frédéric Slama monte AOR et sort un premier album en 2000. Songwriter accompli, le Frenchie, un temps exilé à Los Angeles, tisse des liens impressionnants avec la crème des musiciens Californiens. Son carnet d'adresses, bien fourni, va lui servir pour mener à bien son projet, visant à réunir, sur un même album, la fine fleur des musiciens et des chanteurs de la scène Westcoast /AOR. C'est ainsi qu'on retrouve, sur son troisième opus, des artistes de la trempe de Tommy Denander (qui sera de la partie sur chaque album), Steve Lukather, Mike Porcaro, Jeff Porcaro, David Paich (Toto), Göran Edman, Michael Landau, Vinnie Colaiuta, Michael Ruff, Bruce Gaitsch... Bref, le genre d'artistes qui n'ont pas pour habitude de se fourvoyer dans des projets à deux balles... Voilà une belle preuve que notre Slama national possède un réel talent. Depuis, chaque album d'AOR contient son lot de stars (citons au hasard, Bill Champlin de Chicago, Steve Overland de FM, Fergie Frederiksen de Toto), Slama ayant même réussi le tour de force de s'octroyer sur "Dreaming Of L.A" (2003), les services de David Roberts et de Dane Donohue, deux légendes qui n'avaient rien enregistré depuis près de vingt ans ! Ce nouvel album ne déroge pas à la règle, puisque son casting est encore une fois impressionnant. Sans vouloir citer tout le monde, il convient de noter la présence de certains musiciens, histoire d'apprécier à sa juste valeur le travail accompli. Jugez plutôt : Philip Bardowell (ex- Unruly Child), Steve Newman (Newman), Jerry Hludzik (Dakota), Joey Summer (Karma), Rick Riso (Messenger), mais aussi Steve Lukather, Michael Landau, Michael Thompson, Peter Friedstedt, David Foster, Randy Goodrum... La liste est, comme toujours, longue comme le bras. Musicalement parlant, c'est encore du travail d'orfèvre, chaque titre étant ciselé comme il se doit, faisant la part belle aux mélodies, bien sûr, mais sans oublier les guitares qui sont ici assez présentes pour, au final, une tournure bien plus AOR que Westcoast. En cela, les huit premiers titres sont tout simplement somptueux, n'ayant absolument rien à envier aux grosses pointures Américaines du genre (nous ne citerons personne), notre préférence allant vers ce "Kimberly" chanté par un Steve Newman en grande forme. Reste à convaincre Monsieur Slama, et surtout tout ce beau monde, de donner un concert qu'on devine déjà événementiel. Mais ça, c'est une autre histoire...

                                                                                                                 

 L.A Ambition L.A AMBITION "THE BEST OF AOR" (2010)

Chronique par Franck Leber - Westcoast Website //// C'est avec une grande joie et un plaisir non dissimulé que nous apprenons la sortie de ce double "Best Of" d'AOR concocté par Frédéric Slama pour le 10ème anniversaire du projet AOR. Depuis l'an 2000, le maître du rock mélodique Français a sorti des albums d'anthologie, avec des musiciens de renom, la crème des artistes Américains, Suédois et Anglais. Et là c'est dans un magnifique digipack de 2 cds que sont remasterisés les titres de folie de son parcours musical depuis 10 ans. La bonne idée est d'avoir un disque dédié au côté plus hard de sa musique (The Hard Side) sur lequel on retrouve les titres affolants de Journey To L.A (2009) avec "Waiting In The Darkness", "Desperate Dreams", "Never Surrender", de L.A Attraction (2006) avec "Like An Open Book", "The House Of Love", "One More Chance", "Don't Ever Say Goodbye" de L.A Reflection (2002) avec "If No One Cared", "Sensation", "Dream Them Away", "So Young And Innocent", "Leave Her To Heaven", pour ne citer que les principaux. Rien à redire, c'est le must de cette musique exaltante et vous vous délecterez à l'écoute des Philip Bardowell, Steve Overland, David Chamberlin, Göran Edman, Rick Riso, J. Lynn Johnston sans oublier les guitares de Frédéric Slama, Tommy Denander, Steve Lukather, Michael Landau et autres Bruce Gaitsch. Les connaisseurs pointus constateront aussi que certaines versions ont été remixées avec des solos différents des originaux avec changement de guitariste notamment, Michael Landau remplaçant Steve Lukather, et vice versa. Avec ce 1er disque, on frissonne déjà et le temps passe si vite à déguster ces ambiances mélodiques incomparables, non dénués d'énergie loin s'en faut ! Et vous en prendrez encore une bonne dose avec le second disque qui explore le côté soft ou westcoast d'AOR (The Soft Side) avec les magnifiques "Never Gonna Let Her Go", "On Dangerous Ground", "In My Crystal Ball", "Lost In Your Eyes", "Give A Little Love" ou "Worlds Away" : de la grande musique, des titres en or massif, que du bonheur, avec les autres interprètes tout aussi talentueux et en adéquation totale avec cette musique chatoyante, que sont Bill Champlin, David Roberts et Michael Ruff. Mais me direz-vous, ce n'est après tout qu'un "Best Of", qui ne fait que retracer cette belle carrière et effectivement nous n'aurions rien à ajouter à cette affirmation… mais il y a un mais hyper positif, c'est que l'ami Slama nous a réservé 5 belles surprises. Oui vous avez bien lu, 5 nouveaux titres jamais édités viennent compléter le tableau déjà conséquent pour porter à 28 le nombre de titres de ces 2 disques. Ce sont "Marina" sur le 1er disque, aux guitares éclatantes, un vrai bijou de rock FM, empli de mélodies et de feeling, magnifiquement interprété par Michael Kisur, et sur le second : "Back To Your Heart", "Searching For Heroes" (tous 2 issus du cd démo 1992 L.A Rendez-Vous), "On A Distant Path" (issu de l'introuvable Next Stop : L.A de 2001), et enfin "The Way You Love Me". Ces 5 bonus apportent un plus mélodique indéniable et permettent de montrer que déjà à l'époque, il y avait cette flamme, cette force de composition et cette capacité à émouvoir, et c'est une excellente idée de les avoir intégrés à ce double album. Tous les titres de ce L.A Ambition permettent de bien cerner le talent de compositeur, s'il fallait encore le prouver et du musicien toujours à la pointe de son art. Une œuvre complète donc, par son assemblage parfait de titres magnifiques, qui ravira les fans et donnera l'occasion aussi à ceux qui découvrent, de s'offrir un bien bel objet de 2 disques remarquables, aux facettes multicolores et à la musicalité indémodable. La pièce maitresse indispensable à tous les amoureux de musique mélodique, hard ou soft !!!

                                                                                                

Chronique par Fab - Rock Meeting //// Pour fêter le 10ème anniversaire de la création du projet AOR, son instigateur Frédéric Slama a décidé de sortir cette double compilation qui balaye en 2 CDs les différents albums. On peut s'interroger sur la viabilité et l'intérêt de cette compil car Nothing But The Best en 2004 proposait déjà un "Best of" des 4 premiers albums avec 3 inédits. Oui mais depuis deux autres opus ont pointés leur nez, L.A Attraction en 2006 et Journey To L.A en 2009. De plus, ce "Best of" contient deux CDs, The Hard Side et The Soft Side soit 28 titres avec cerise sur le gâteau 5 inédits, 4 du coté de la face soft et 1 du coté de la face cool. Que les gens qui ne connaissent pas le travail de Frédéric ne se méprennent pas, la face Hard ce n'est pas du Motorhead mais simplement des titres un peu plus guitares que saxos. On retrouve sur ce cd, les incontournables « You're My Obsession » et « Waiting In The Darkness » interprétés par Steve Overland et « Leave Her To Heaven » et « Sensation » magnifiés par Göran Edman. Mais encore « Desperate Dreams » un hit incontournable chanté par Fergie Frederiksen et, tiré de Nothing But The Best, l'excellent « Never Surrender » torché par Philip Bardowell. Du coté soft la aussi régalade totale avec les hits « Never Gonna Let Her Go », « Worlds Away » les titres de Bill Champlin comme « Teach Me How To Love You Again » et « In My Crystal Ball ». Que du bonheur agrémenté de 4 inédits d'excellentes factures. Toutes les compos sont bonnes il n'y a rien à jeter, que ce soit les chanteurs ou les zicos, nous avons affaire à la crème de la crème. 
Le seul bémol que je vais mettre à ce L.A Ambition c'est le packaging. La pochette est belle comme toujours mais par contre pas de livret qui propose un détail des titres avec le nom des chanteurs et des musiciens qui jouent dessus. Pourquoi ne pas mettre aussi le nom des albums desquels ont étés tirés les différents morceaux? Deux photos de Frédéric contre son mur fétiche, le nom de tous ceux qui ont joués dessus, mais dans le genre liste de courses, cela méritait mieux. Je pense surtout à ceux qui souhaiteraient connaitre AOR par le biais de cette compil et qui s'enfileraient les différents titres sans savoir qui chante ou qui joue de la gratte, entre autres. A part cette réserve, je conseille à tous d'acquérir ce L.A Ambition afin de passer un excellent moment Californien surtout par cet été torride. Cela sent bon les vacances. 5/5

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journeytolamini  JOURNEY TO L.A (2009)

Chronique par F.L - Westcoast Website //// Depuis l’an 2000, Frédéric Slama aligne les albums en toute réussite, toujours sous le nom d’AOR et le "petit" dernier, 7ème du nom, intitulé Journey to L.A, ne déroge pas à la règle. Toujours en compagnie de Tommy Denander (Radioactive, Sayit, Prisoner) à la guitare et à la production, soutenu par la voix magistrale de Philip Bardowell (Beach Boys, Unruly Child, Places of Power) sur 7 titres (l’album en comporte 12), la musique de ce nouvel album est un véritable nectar mélodique, inégalé, incroyable de force et de finesse et toujours hyper enthousiasmant. La plénitude émotionnelle est à son apogée sur toutes les compositions que ce soit celle exprimée par Philip Bardowell, véritablement au sommet de son art, par Dane Donohue sur "West into the sun", par Fergie Frederiksen (Toto) sur "Desperate dreams", par Bill Champlin (Chicago) sur la nouvelle version de "Lost in your eyes", par l’impeccable Steve Overland (FM, Shadowman, Overland) qui ouvre l’album avec "Waiting in the darkness". Tout auditeur passionné de rock FM sera bouleversé par cette musique haut de gamme, riche en mélodies, puissante parfois par l’apport plus expressif des guitares légèrement plus agressives. Cet album s’installe au fil des écoutes au panthéon du rock FM avec toutes les qualités requises à cet exercice difficile. En effet les refrains, les chœurs soutenus par les claviers idylliques feront trembler de bonheur par leur caractère si spécifique, si classique aussi, mais surtout si lyrique et si jouissif. Chaque titre comporte de l’énergie, du style : Westcoast sur "West into the sun", FM sur "Love remains the same" et avec répétons-le la prédominance éclatante des guitares à la fois cristallines et puissantes, alliées à des claviers toujours présents, à point nommé pour apporter cette touche de douceur impérative à cette musique si chatoyante. Alors si toutes les compositions ont en elles ce parfum alléchant si FM (mélange de Whitesnake et de Foreigner), il sera difficile de sortir du lot un titre en particulier. De "Waiting in the darkness" à "Never surrender"  prédominent guitares et refrains assassins, les plus remuants étant "Don’t turn back", "Desperate dreams" et "Never surrender" ce dernier affolant nos oreilles avec un solo de guitare génial et absolument monumental de plus de 4 minutes. Ensuite de "The view of you" à l’instrumental qui clôt l’album "You’re my obsession", un peu plus de douceur grâce aux claviers, pour caractériser ce Journey to L.A véritable joyau mélodique. C’est donc un album sensationnel aux musiciens expérimentés, qui offrent avec art leur passion : citons Steve Lukather (Toto), David Williams (Michael Jackson, George Benson) , Eric Barkdull aux guitares, David Diggs (Irene Cara, Quincy Jones) et David GetrauJoey Heredia aux claviers et à la basse,  (Stevie Wonder, Joe Sample) aux fûts, tous apportant leur pierre à cet édifice musical somptueux. Une œuvre de toute beauté qui va éclater de mille feux au firmament de ce rock FM ô combien renouvelé, ô combien exaltant ! Bravo à Frédéric Slama et à tous ces musiciens de classe internationale pour cette page musicale admirable et déjà essentielle ! Tout simplement magistral !!!

                                 

Chronique par Fab - Rock Meeting //// Le chroniqueur a eu peur. En effet, après avoir reçu le nouvel AOR, sachant que Frédéric Slama intervient sur le site, Je me suis dis comment je fais si ce Journey To L.A n'est pas ma tasse de thé. J'ai cherché différentes formules pour faire passer la pilule plus facilement du genre, lui cirer les pompes et lui dire qu'il est un grand guitariste et que j'ai adoré ces anciens albums mais que celui ci n'est pas mon préféré. Cette façon de manier l'euphémisme, ne me correspond guère et c'est vrai que quand un cd ne me plait pas, je suis plutôt plus brut de décoffrage. Ou alors, je simule une panne d'ordinateur en disant je laisse la main à un autre chroniqueur pour dire tout le bien qu'il pense de l'album. Ces pensées m'habitaient mais elles n'étaient pas les seuls. Dans l'autre sens, c'est un peu la même chose. Comment dire à quelqu'un qui fréquente le site et pour qui on a le plus profond respect que son album est grandiose sans faire cirage de pompes. Du genre, Fréderic tu es le plus beau, le plus fort, le plus grand guitariste du monde, le meilleur compositeur également. Ca non plus c'est pas trop mon truc. Alors, j'ai essayé de faire une chronique la plus objective possible. Pour résumer, je pense que ce Journey...n'est pas loin d'être le meilleur album de tous les AOR. En effet, je pense que c'est l'album qui propose le plus de choses musicalement parlant. On navigue entre titres Westcoast à la Slama et un AOR assez pêchu qui apparaissait peu sur les précédents. Frédéric avec l'aide de Tommy Denander aux grattes et Philip Bardowell au chant, a musclé sa musique. Ecoutez l'intro de Don't Turn Back et l'utilisation des guitares sur ce titre et vous aurez compris de quoi je parle. On est plus proche avec ce titre de PLACES OF POWER que de CHICAGO. Idem sur Never Surrender autre grand moment musical ou la voix de Bardowell se fait bluesy à souhait. De plus en plus, ce chanteur qui était jusqu'à présents sous estimés, me rappelle le grand Lou Gramm. Un mix entre Coverdale et Gramm capable de tout chanter des titres assez pêchus aux ballades sublimes comme Read The Signs. Bardowell, après l'excellent Places Of Power, éclabousse de toute sa classe ce Journey... Il n'est pas le seul bien évidemment. Car la palme sans contestation aucune, revient aux guitaristes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu des gratteux aussi inspirés. Sur toutes les compos, les Slama, Denander, Lukather, Williams et consort nous pondent des riffs, des solos, des arrangements techniques de très très haut niveau.Un petit panorama complet pour dire que l'on retrouve le Slama que l'on connait, plus Westcoast comme sur le très bon Waiting In The Darkness que Steve Overland magnifie comme toujours, sur Desperate Dreams que l'on connait déjà interprété haut la main par le grand Fergie Frederiksen, également le très Steely Dan West Into The Sun que Dane Donahue interprète et le Lost In Your Eyes ou Bill Champlin assure comme un Dieu. Le titre de Donahue va peut être en dérouter certains car il sonne assez fin 70 début 80 et est très ancré Westcoast pure et dure. Quand je vous aurais dis que la production est nickel chrome, vous ne pourrez que vous jeter sur ce Journey To L.A qui se positionne comme un des albums de l'année.

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Chronique par Franck Leber - Rock Time ////On ne change pas un trio gagnant car après la sortie en 2006 de L.A. Attraction, album sur lequel Frédéric Slama, Tommy Denander et Philip Bardowell avaient déjà réalisé des prouesses mélodiques incontestables, nous voilà à nouveau avec ces musiciens en pole position. Le nouvel album d’AOR concocté par Frédéric Slama et Tommy Denander s’est enrichi avec les chanteurs de classe internationale que sont Steve Overland (FM, SHADOWMAN , OVERLAND), Fergie Frederiksen (TOTO), Bill Champlin (CHICAGO) ou Dane Donohue. Le résultat est d’une force mélodique incroyable, d’une justesse et d’une émotion remarquables. Chaque chanteur apporte un petit plus sur les titres magnifiques, tous différents mais d’une permanence mélodique indéniable. Ce sont des frissons garantis tout au long de cet album à la fois toujours rock FM mais d’une énergie plus grande et plus calibrée hard rock, avec des guitares toujours plus scintillantes et des claviers toujours plus FM, rappelant le FOREIGNER de la grande époque. L’ouverture de l’album par  Steve Overland sur "Waiting in the darkness" situe déjà Journey to L.A à un niveau élevé et ce niveau ira crescendo titre après titre. L’entrée en scène de Philip Bardowell sur "Don’t turn back" et "Love remains the same" apporte encore plus de mélodie, plus de feeling et plus d’émotions : ce sont des titres magnifiques, rehaussés par les guitares de Frédéric Slama et de Tommy Denander, qui ne ratent pas l’occasion de faire des prouesses, tant à la guitare qu’à la production en duo. Philip Bardowell donne le meilleur de lui-même sur 7 des 12 titres de l’album, et si certaines compositions sortent du lot comme "Desperate dreams", un vrai bijou interprété par Fergie Frederiksen au top ou "West into the sun", titre bien westcoast magnifié par Dane Donohue, la palme mélodique, l’intensité émotionnelle et la force incroyable de composition explosent littéralement sur le titre phare, le must des musts de ce Journey to L.A, j’ai nommé "Never surrender » ! Les 3 premières minutes d’une rare flamme musicale, ensorcelées par la voix de Philip Bardowell sont suivies de plus de 4 minutes d’un de ces solos les plus éclatants qu’il nous ait été donné de savourer : un bonheur total, avec une montée en puissance extraordinaire ! Et puis les 2 titres que sont "The view of you" et "Heartless" qui regorgent de guitares chatoyantes, la nouvelle version de "Lost in your eyes" par Bill Champlin encore plus craquante et pour terminer un instrumental proprement gigantesque pour un disque de classe inégalée. Oui le mot chef d’œuvre peut être accroché à ce Journey to L.A : écoutes après écoutes le charme opère et vous emporte dans un tourbillon musical éclatant et une joie indicible !!! 

Chronique par Rémi - Métal Integral /// Si, en cette année 2009, vous avez comme une envie de vous payer un chef d'oeuvre d'AOR, je crois que cette délicieuse galette arrive à point nommé ! Mon entourage me demande souvent ce que signifie ces lettres. Adult Oriented Rock ! La définition qu'en donne Frédéric Slama, maître à penser de cet AOR me paraît très juste : "Une musique qui se situe entre la Westcoast (comprenez la musique américaine de la côte ouest américaine (des Beach Boys à Chicago) et le Rock FM (Toto, Foreigner, Survivor, Journey). Bref, quoi que l'on en dise, c'est un genre musical dont la Californie est le berceau et Los Angeles la ville de prédilection. Ville qu'à rejoint Frédéric Slama, ancien journaliste et musicien compositeur de talent, né à Paris.Voici son 7ème album avec ce projet réunissant moult artistes de renom, parmi lesquels Tommy Denander (Radioactive, Prisoner etc.), Steve Overland (FM), Dane Donohue et Bill Champlin (Chicago), Fergie Frederiksen, Steve Lukether (Toto), Philip Bardowell (The Beach Boys, Places Of Power), David Williams (Michael Jackson) etc. Ce Journey To L.A est une réussite totale. Je n'ai pour ma part, pas toujours adhéré au style Aor car je viens du Hard-rock (FM) et trouve parfois ce courant un peu trop soporifique. Ici, point d'endormissement, les compositions s'enchainent et me gardent en éveil et admiration ! Et que dire du solo guitare sur Never Surrender si ce n'est qu'il tutoie le sublime, tout comme la plage musicale de fin du dernier titre You're My Obsession. Une belle unité, mixage et production compris, font de cet album une pièce indispensable d'une collection digne de ce nom. BAD HABIT nous avait comblé en début d'année avec son petit dernier, plus Rock FM tout de même, voici donc la perle Aor de cette année 2009. Ni plus, ni moins ! A bon entendeur... La perle 2009 : 19/20        

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concession2006 L.A CONCESSION (Réédition de 2006 avec 4 titres bonus)

Chronique par Franck Leber - Westcoast Website //// Enfin la sortie officielle du 1er album d'AOR de notre Frédéric SLAMA national, qui se trouvait à des prix exorbitants sur le net aux enchères et qui était seulement pressé en CDR !!! Oui cet album est enfin là entre vos mains et les longues soirées rock FM cet hiver au coin du feu seront magnifiques au son magique des mélodies de cet album de lumière ! Car non seulement les titres sont accrocheurs, vivifiants, classieux, mais l'apport des chanteurs que sont John FLUKER, Doug St. JOHN, David CHAMBERLIN, qui se partagent les 12 titres magiques de ce "L.A CONCESSION" est indéniable. Une telle justesse de ton, une telle chaleur, une telle performance et une telle émotion ne peuvent être que saluées et transportent l'auditeur dans un état d'intenses sensations de bonheur musical. Oui il y a dans ce "L.A CONCESSION" de la finesse : écoutez-moi ces envolées de guitares cristallines sur "Never Gonna Let Her Go" avec une intro clavier monumentale et la voix suave, chaude, caressante de John FLUKER, le tout au service de la mélodie, ce clavier lancinant et doucereux sur "On Dangerous Ground", qui s'amplifie lentement avec du  rythme et l'émotion étrange et magnifique de Doug St. JOHN. Vous y trouverez aussi de la rigueur et plus que de la perfection dans la mélodie ciselée de "Caught Inside Your Heart" avec l'entrée en scène de David CHAMBERLIN. La clarté du son présente du début à la fin, les sonorités chaudes et très westcoast en raviront plus d'un, car chaque titre vaut son pesant d'or et fera frémir les adeptes des mélodies douces, rythmées, sereines mais avant avec une production au sommet de son art, une intervention instrumentale de chaque instant de grande classe, bref le must des musiciens rock FM s'est donné rendez-vous sur ce disque, qui vous arrachera sûrement plus d'une larme de joie. Impossible de résister aux élans de guitares de "Worlds Away", à ces mélodies poignantes "Only In My Dreams"), présentes tout au long de ce merveilleux "L.A CONCESSION", impossible aussi de citer tous les titres qui ont chacun une sorte de magie musicale indéniable, un toucher instrumental d'une beauté absolument remarquable et pour néanmoins en ajouter quelques-uns, ne ratez pas "Leave Her To Heaven" à la rythmique insolente et au tempo ravageur, quelle force émotionnelle, quelles guitares scintillantes je dirai même ensorcelantes ou "Lost In Your Eyes", tout simplement magnifique ou l'incroyable "Don't Let Her Go" ! Vous l'aurez compris pas de temps mort dans l'exceptionnelle classe de cet album qui avec 4 bonus ravira les amoureux de grande et belle musique tout simplement. Un mot de la version instrumentale du titre d'ouverture "Never Gonna Let Her Go" qui clôt l'album : un véritable chef d'œuvre de clarté, de musicalité et de force de sentiments. Merci Monsieur SLAMA pour cette œuvre grandiose et éternelle !!! 

Chronique par Fab - Crossrocks //// Ce dernier album du projet de Frédéric SLAMA est en fait son tout premier. Il est sorti à l’origine en 2000 et s’arrachait sur Ebay à des sommes exorbitantes, style 180 Euros… MTM a eu  la riche idée de le ressortir cette année avec un nouveau packaging et un réarrangement au niveau des titres. Celui-ci intervenant essentiellement sur le son des morceaux qui n’était pas top pour Frédéric SLAMA. A la différence de ses autres opus, ici pas de stars de la Westcoast au chant. Si les noms de Doug St JOHN, David CHAMBERLIN et John FLUKER ne vous disent rien, dorénavant ils vous diront quelque chose. En effet, tous ces vocalistes ont un talent indéniable pour chanter des morceaux Westcoast. Au niveau des musiciens par contre, que du très lourd. En vrac, Steve LUKATHER, Jeff PORCARO, Tommy DENANDER, David DIGGS, Carlos VEGA et Richard PAGE. C’est qu’il en connaît du monde Monsieur SLAMA. Le contenu de l’album maintenant est tout sauf une surprise pour ceux qui suivent avec assiduité et plaisir la carrière de Frédéric SLAMA. On retrouve 16 morceaux magiques, de qualités égales, toujours avec ces mélodies ciselées, ces interventions aériennes des différents instruments qui nous plongent dans un bonheur sans fin. La plupart des morceaux sont déjà connus car repris sur d’autres albums d’AOR mais interprétés par d’autres chanteurs. Ca me permet de revenir sur les talents des vocalistes car ils tiennent largement la comparaison avec des pointures de la Westcoast comme Michael RUFF ou Dane DONOHUE qui reprendront certains de ces morceaux. Quel titre ressortir de cet album, choix Cornélien s’il en est. "Never Gonna Let Her Go" bien entendu, un hit Westcoast, hyper mélodique exécuté tout en finesse et qui nous met dans un état de béatitude complet. La superbe ballade "Worlds Away" ou la voix de Doug St JOHN nous remplit d’émotion. "In My Crystal Ball" et son intro magique à la gratte dans un style AMERICA. Mon morceau préféré "Leave Her To Heaven" qui lorgne du coté de TOTO. Le hit "Only In My Dreams" et le morceau dépaysant par excellence "From L.A To Tokyo". "Don’t Let Her Go" ou la voix de Doug St JOHN rappelle Michael SEMBELLO. Les bonus sont aussi excellents toujours en adéquation avec le reste du CD. A l’écoute de ce "L.A CONCESSION" on prend un pied incroyable et je ne remercierai jamais assez Frédéric SLAMA qui à l’heure où on nous bassine avec la nouvelle chanson française représenté par des artiste limite autistes, lui nous prouve que l’on peut être français et ne pas suivre les courants pour nous proposer une musique magnifique avec un talent indéniable. Merci Monsieur et Cocorico !!! Soyons fier d’avoir des types comme lui qui sait encore ce qu’est la bonne musique.

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Chronique par Snake - Progressive Waves //// Le parcours de Frédéric Slama, maître à penser du projet AOR est peu banal, surtout pour un français ! L'artiste, qui a d'abord été journaliste, s'est installé à Los Angeles pendant quelques années et a côtoyé la crème des musiciens US. De solides liens qui lui ont permis, après deux albums solos, de se lancer en 2000 dans le projet AOR, projet qui ne peut mieux porter son nom et qui définit clairement l'orientation musicale. Après deux premiers albums autofinancés, "L.A. Concession" en 2000 et "Next stop L.A." en 2001, AOR nous gratifie en 2002 du brillant "L.A. Reflection", un concentré de musique "Westcoast". Réédité aujourd'hui par MTM, il ne s'agit donc pas d'une nouveauté mais cette initiative doit être saluée car elle permet enfin à un plus large public, notamment européen, d'accéder à cet album déjà plébiscité par les fans américains et japonais. La liste des musiciens qui ont participé à l'enregistrement est hallucinante avec à titre d'exemple : Tommy Denander (Radioactive), Steve Lukather et Jeff Porcaro (Toto), Michael Thompson, Tony Franklin, Gregg Bissonette... Du bon et gros calibre ! Musicalement, cette galette exhale le soleil californien à plein nez. Tous les musiciens, vedettes reconnues ou requins de studio plus obscurs, maîtrisent leur art sur le bout des doigts ce qui, malgré la le nombre imposants d'intervenants, confère à "L.A. Concession" une unité jamais prise en défaut. Les hostilités démarrent avec "Never gonna let her go", morceau représentatif du savoir-faire AOR : Claviers cristallins, basse bien ronde, voix claire et choeurs très mélodique, la filiation avec Toto est assez évidente. Les guitares sont plutôt discrètes, hormis sur une petite mais efficace incursion en solo qui vient électriser ce long fleuve tranquille... Tout au long des 12 titres (16 en incluant les bonus), le tempo est plutôt soft, voire très cool ("On dangerous ground"). Les amateurs de double grosse caisse seront dépités. Ici, c'est plutôt calme et volupté, une question de climat sans doute. Au rang des meilleurs titres, et ils sont nombreux, "In my crystal ball" qui nous transporte dans un univers groovy à souhait, "Only in my dreams", une ballade à l'émotion palpable et au refrain simple mais si efficace, "From L.A to Tokyo", titre au rythme plus enlevé et aux contours plus rock, tout comme "Don't let her go" qui nous offre au passage un grand numéro de basse slap. Pour finir en beauté, pas moins de 4 titres bonus viennent agrémenter cette réédition. Leur qualité sonore est inégale mais... c'est du bonus et cela nous permet de prolonger encore un peu le plaisir avec, en clôture, une version instrumentale transfigurée du titre d'ouverture. Sa relecture sous un angle jazz-rock est particulièrement jouissive et réussie et l'on pourra y apprécier en prime un grand numéro guitaristique. Les fans de Frédéric Slama et de sa musique léchée auront été gâtés en 2006 : Un nouvel album studio ("L.A. Attraction") plus rock que les précédents et paru plus tôt dans l'année et cette réédition "Westcoast" pour accompagner vos réveillons et cotillons. Et puisque nous sommes à l'heure des voeux, souhaitons que 2007 soit également une année aussi fertile pour l'artiste, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. La synthèse d'AOR : Un artiste compositeur français, entouré des meilleurs musiciens américains, produit par un suédois (T. Denander) et édité sur une label allemand : J'ai compris, c'est sans doute ça la mondialisation ! Dans ce cas, j'applaudis des deux mains.

Chronique par Black Hole - Les Accros Du Metal //// AOR a été monté par l’OVNI français qu’est Frédéric Slama. Celui-ci, journaliste pendant 15 ans mais surtout, fer de lance de la Wescoast music en France a, en émigrant aux states, décidé de se lancer dans son propre projet. C’est donc AOR qui en est né au moment du millenium, fruit de sa collaboration avec de nombreuses pointures du genre, musiciens de session pour élaborer avec Frédéric ce projet un peu fou. Depuis 2000 plusieurs CD sont sortis dont certains sont même devenus des références du genre outre atlantique (LA Reflection). Le 1er effort d’AOR, L.A Concession, sorti en CD-R étant devenu pratiquement introuvable (côté à prix d’or sur Ebay !), MTM Music l’a ressorti 6 ans après et bien sûr remastérisé. Le début de ce skeud sur lequel Frédéric assure des parties de gratte et de claviers mais aussi et surtout les compos est très calme et même parfois planant. Celui qui a un son plus coloré L.A. que les vrais ricains de là bas a mis toutes les chances de son côté en choisissant ses collaborateurs zikos parmi les plus belles pointures du genre, j’ai nommé pêle-mêle Lenny Castro, Vinnie Colaiuta, David D. Chamberlin (qui chante sur les 3⁄4 des titres), Michael Thompson, Gregg Bissonette et surtout Steve Lukather de Toto avec qui il collaborera pratiquement sur tous ses albums. Le regretté Jeff Porcaro, un autres des comparses de Toto, malheureusement disparu trop tôt, avait également apporté son inimitable jeu de batterie lors de l’enregistrement originel. Le remastering est de qualité et sonne très clair tout en conservant la label 80’s (en particulier pour la batterie). Il donne encore plus de sensibilité à L.A Concession que sur la version d’origine qui en était déjà bien dotée Alors bien sûr, il ne faut pas s’attendre à des gros riffs de gratte qui décoiffent mais à des titres tout en feeling pour un CD bénéficiant d’un superbe packaging sous forme d’un livret avec les paroles, les musiciens. C’est à peine si certaines plages accélèrent le tempo d’ensemble (Leave Her To Heaven, From L.A To Tokyo aux touches de gratte funky, Don’t Let Her Go). Cet album offre quand même de belles pages de bravoure témoin cet impressionnant solo de wahwah sur « Caught Inside Your Heart » et un autre plein de feeling sur « Love Has Found Its Way ». 4 titres bonus dans des versions totalement inédites avec en particulier une version instrumentale du 1er titre Never Gonna Let Her Go complètent le skeud d’origine et demeurent parfaitement dans la ligne que Frédéric Slama a tracé. Pour ceux que le Death et le Hard Core ont détruit ressourcez vous au Westcoast avec ce L.A Concession tout en douceur et en feeling.

                                                                                                  

attraction L.A ATTRACTION (2006)

Chronique par F.L - Hard Rock 80 //// AOR est le projet rock FM-Westcoast de notre musicien français parti à Los Angeles il y a plus d'une dizaine d'années : Frédéric Slama. Journaliste puis musicien, admirateur de Toto, il est devenu par ce projet une sommité en la matière car il est entré au National Academy of Songwriters, académie professionnelle des compositeurs de Los Angeles et il a enchaîné les albums en compagnie des plus grands du genre : Steve Lukather, Michael Landau, Tommy Denander, Rick Riso, David Diggs pour ne citer que les principaux, tellement la liste est longue. Voici donc son 6ème album L.A Attraction, où son travail de 2 ans se concrétise sous la forme de 12 titres calibrés rock FM et Westcoast, avec des chanteurs de renom : Philip Bardowell (Unruly Child), Dane Donohue, Rick Riso et un nouveau venu J. Lynn Johnston. C'est dans un univers paradisiaque que vous allez être transportés et ce voyage initiatique va réjouir les oreilles les plus récalcitrantes, certes ce n'est pas très violent, mais ce n'est pas le but et la qualité exceptionnelle des compositions, de la production menée par les 2 compères Tommy Denander et Frédéric Slama va éclater tout au long de l'album. Le chant magnifique de Philip Bardowell sur les 5 titres où il donne de la voix avec un ton axé rock et tellement mélodique vous fera frémir, comme sur "Like an open book", petite merveille nichée dans un écrin de guitares cristallines entêtantes et ô combien rafraîchissantes, sur "I won't give up on you" tout en finesse, sur "Last chance at love" aux choeurs fabuleux et sur le 1er titre de l'album "How could I ever forgive her" qui donne déjà un sacré envol à cet album chatoyant, à écouter avec la plus grande attention, car il y a toujours ces solos de guitares de Tommy Denander, épaulé bien sûr par Frédéric Slama, à la guitare et aux claviers, qui donnent une espèce d'aura à cet album. Il faut citer les autres titres car Rick Riso apporte aussi sa pierre à l'édifice mélodique de ce L.A Attraction avec les "Don't ever say goodbye", "Tears in the rain" et "The spark of my soul" et les "One more chance" et "House of love" délivrés par J. Lynn Johnston sont aussi à noter pour leurs refrains, leurs superbes mélodies. Ce L.A Attraction est un véritable monument musical, un pavé dans le paysage musical actuel, pour sa justesse, sa fraîcheur, sa beauté tout simplement. Vous aurez les mélodies en tête rapidement et l'envie vous tenaillera de réécouter sans cesse ces titres scintillants au firmament du rock FM et de la Westcoast. Chapeau M. Slama pour ce travail d'orfèvre, cet amour de la belle musique et cette ténacité à vouloir nous apporter ce qu'il y a de meilleur avec ces musiciens réputés !!! 95/100

Chronique par Franck Leber - Antithetik //// L'année 2006 commence de façon torride et va, j'espère, être dans la continuité de celle qui vient de se terminer ! En effet AOR, par l'intermédiaire de son fondateur-compositeur Frédéric Slama, déboule avec "L.A Attraction" et si vous rêvez de paysages musicaux ensoleillés, chauds et mélodiques à souhait, vous allez être servis ! Non seulement cet album est à marquer d'une pierre blanche mais il est de surcroît le reflet de 2 années d'effort de notre maître français en rock FM et AOR ! Car Frédéric compose, joue (guitares et claviers) et s'entoure des grands artistes que sont Steve Lukather, Michael Landau et David Williams (guitares), Philip Bardowell, Dane Donohue, Rick Riso, J. Lynn Johnston (chant), David Diggs et Peter Friestedt (guitares et claviers), Joey Heredia (batterie), Marcos Udeba et Tobias Marberger (claviers). Il fallait tous les nommer car ce nouvel album d'AOR (le 6ème) va donner une image chatoyante, spécialement rock FM et westcoast dans la lignée des grands groupes que sont Toto, Foreigner et autre plus actuel comme Radioactive. Tenez, Frédéric a composé, arrangé et enregistré ce fabuleux "L.A Attraction" avec le maître du moment tant au niveau son, qu'au niveau inspiration, feeling, j'ai nommé Tommy Denander et il ne faut pas s'y tromper, sa patte magique ensorcèle cet album de folie. Comment ne pas citer l'énorme début "How could I ever forgive her" où la voix de Philip Bardowell prend son envol et va vous terrasser tout au long des 5 titres sur lesquels il officie ? Sans omettre non plus le troublant et scintillant "Like an open book" où l'intro claviers donne de sacrés frissons, où la guitare de Tommy Denander fait assaut de solos superbes avec un refrain si entêtant que vous n'aurez cesse de réécouter ce titre, qui est une vraie merveille ? Les autres titres où la voix de Philip Bardowell excelle sont "Last chance at love" bourré de feeling avec des choeurs totoesques, une guitare toujours là à distiller des solos cristallins dans une atmosphère divine et pleine de conviction et aussi "L.A Winds", très cool et hyper reposant dans un ton plus westcoast. Et puis il y a "I won't give up on you" où Philip Bardowell donne une leçon de chant extraordinaire rehaussée par les choeurs fabuleux et une rythmique d'enfer, on ne peut que craquer sur cette composition exceptionnelle !!! Les autres chanteurs apportent eux aussi leur tribut à ce concert d'éloges car leurs voix différentes se mêlent à ce chapelet de titres éloquents taillés dans le plus pur style californien : notez les "One more chance" et "House of love" délivrés par J. Lynn Johnston avec un tel feeling et une telle sensualité qu'il est difficile d'y résister, que vous en redemanderez, "Don't ever say goodbye", "Tears in the rain" et "The spark of my soul" assenés avec justesse par Rick Riso, qui a un cachet et un timbre westcoast si agréables, sur ces compositions douces, fleurant bon la mélodie ouatée mais toujours impeccable et fortes en refrains ravageurs, le seul titre interprété par Dane Donohue étant "Give a little love" empli d'émotions et de sincérité, le tout clôturé par un instrumental de haut vol, le suave "Lost in your eyes". Vous avez entre les mains une perle rare avec un son nickel qui enjolive et rend ces compositions riches et hautes en couleurs, la couleur de la perfection musicale, car ce "L.A Attraction" fait déjà figure de must, grâce à tous ces artistes qui oeuvrent essentiellement dans ce domaine si riche et si somptueux. La performance du sieur Tommy Denander n'a d'égale que celle de Frédéric Slama : ils nous prouvent à eux deux toute l'étendue de leur entente et leurs talents conjugués donnent à ce "L.A Attraction" plus de poids et de vie ! Vive AOR, nom symbolique de la trajectoire réussie de notre ami Frédéric Slama, qui porte désormais haut et fort le flambeau de cette musique subtile, éternelle, joyeuse et ô combien étincelante !!! Un seul mot pour qualifier cette oeuvre titanesque : MONUMENTAL !!! (9,5/10)

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Chronique par Plunk - Crossrocks //// Lorsque Frédéric Slama sort un nouvel album, on est sûr de retrouver au moins deux constantes : une orientation westcoast à la gloire des 80's, et une pléiade d'icônes du genre pour lui prêter main forte. Difficile dans ces conditions de décevoir les fans, et ça n'est encore pas avec ce L.A. Attraction - le sixième album du projet AOR - que le musicien français risque de se mettre les amateurs de westcoast à dos ! On y retrouve en invités de marque les fidèles Steve Lukather, Michael Landau ou encore Tommy Denander. La variante vient des chanteurs auxquels Slama a confié ses compos, et de ce point de vue, si on retrouve Dane Donohue déjà présent sur le précédent opus studio, l'équipe est en grande partie renouvelée, avec l'arrivée notable de Philip Bardowell qui sort tout juste d'un beau succès avec son album solo In The Cut disponible chez Frontiers depuis quelques mois. Au menu de ce nouvel album donc, toujours ce soft rock gorgé de soleil californien, avec ses sonorités relaxantes et ses rythmiques cajoleuses comme sur Tears In The Rain qui devrait faire fondre les aficionados de westcoast classique. On retrouve également toujours ce son extrêmement soigné, et ces arrangements et autres harmonies vocales tout en finesse. Mélodiquement toutefois, pas de titres à l'accroche instantanée tel un You're My Obsession sur Dreaming Of L.A, mais en revanche plus d'homogénéité d'un titre à l'autre, donnant une collection de titres qui, s'ils ne restent pas gravés immédiatement en tête, forment un bloc AOR / westcoast auquel il serait bien difficile de résister. Sans difficulté, Frédéric Slama comblera une nouvelle fois ses fans qui ont sans doute d'ores et déjà inscrit à leur agenda l'achat du septième opus ! Note : 90/100                                                      

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Chronique par Jee Jacquet - Rocktime //// Frédéric Slama est un artiste français très apprécié aux States mais malheureusement trop peu connu en France. Son projet : AOR existe depuis cinq ans maintenant et " L.A Attraction " est le dernier né. Navigant entre FM et Westcoast, la musique de Frédéric est aussi peaufinée qu'accrocheuse, servie par quelques pointures du genre comme sur les précédents albums. Nous citerons principalement Steve Lukather, Philip Bardowell, Michael Landau et Tommy Denander que l'on retrouve également à la production. Sa présence a toujours été un gage de qualité et sa collaboration avec Frédéric ne date pas d'aujourd'hui. Un tandem efficace et en totale osmose. Le son clair et peaufiné rend hommage aux compositions qui représentent le travail le plus abouti de l'artiste français à ce jour. " L.A Attraction " est plus FM, plus rythmé que les précédentes oeuvres de AOR et contient des influences telles que Toto, Radioactive, entre autres. Les chanteurs (Philip Bardowell, Dane Donohue, Rick Riso, J.Lynn Johnston) sont à la hauteur, les guitaristes tissent leur toile sans parcimonie aucune, créant une rivière d'harmonies du plus bel effet. Tout semble couler de source mais que l'on ne s'y trompe pas, la trame des morceaux est solide comme le roc. On est professionnel ou on ne l'est pas ! La maturité de ces musiciens là leur permet d'être à l'aise dans tout registre. Le band nous fait vivre quelques moments plus forts que d'autres avec "How could I Ever Forgive Her", "Like An Open Book", calme et sublime, "I Won't Give Up On You" ou encore "One More Chance". Une poignée de titres aux belles couleurs de la westcoast s'immisce dans la track liste, générant un petit changement d'ambiance très agréable ( "Don't Ever Say Goodbye", "The House Of Love", "Tears In The Rain" etc). Et pour achever les festivités, un instrumental "Lost In Your Eyes" aussi sublime qu'intense où les guitares vous donnent des frissons tant leur feeling est grand. Fraîcheur et émotion en filigrane, mélodies chromées et de première classe, ce cd possède des atouts certains et saura trouver à coup sûr le chemin de votre coeur. Frédéric Slama peut être fier de lui car avec cet opus, il rivalise sans peine avec la crème des artistes US officiant sur le même terrain. Note: 8,5/ 10

Chronique par Nicorico - Rock Century //// Nous commencerons donc l'année sous le signe de AOR et son créateur français: Frédéric Slama. Celui-ci nous livre donc son nouvel album album du projet en compagnie de nombreuses stars comme Tommy Denander, Steve Lukather, Philip Bardowell, Michael Landau et bien d'autres. L'équipe s'annonce d'avance gagnante sur toute la ligne, mais qu'en est il vraiment ? Aux premiers abords, le son ressemble étrangement à celui d'un Radioactive. La patte de Tommy Denander y est pour quelque chose. On se sent presque dans l'atmosphère de Taken, mais les titres sont tout de même moins pêchus. Certes les mélodies sont hyper travaillées et coulantes dans nos oreilles, comme une brise au matin. On citera Don't Ever Say GoodBye, Like An Open Book. On remarquera tout au long de l'album que le synthé est bien présent dans un style purement années 80. Allant même jusqu'à détrôner les guitares pour les parties rythmiques, dans Tears in the Rain ou The House of love. Pas vraiment de ballades mais plutôt des morceaux au Mid Tempo pas vraiment agressifs mais planants comme Like an open Book et son intro Piano trompeuse, ou Give a little Love qui d'ailleurs peut se permettre d'avoir un son un peu différent que le reste de l'album. Le disque se termine par un instrumental Lost in your Eyes dans l'esprit du reste de l'album. Amateur de Rock mélodique, de synthé 80, vous trouverez votre bonheur. Tommy Denander reste fidèle à lui même et Frédéric Slama nous a maintes fois prouvé ses talents. Pas de grande surprise dans cet opus, orienté Toto tant au niveau du Son que de la composition, un bon moment en présence des plus grands musiciens

guitar - copie                                      

bestcover NOTHING BUT THE BEST (2004)

Chronique par Franck Leber - Rock Time //// Si vous aimez la westcoast, les guitares cristallines, l'élégance, la finesse, la grande musique américaine, cet album est pour vous. Car Frédéric SLAMA, guitariste émérite, grand prêtre français de l'AOR, auteur-compositeur, producteur et éminent spécialiste de TOTO, entre autres, a eu la bonne idée de confier à Tommy DENANDER, son ami de toujours, la conception et la remasterisation des meilleurs titres d'AOR. On retrouve 3 titres de "L.A CONCESSION" (2000), 5 titres de "L.A REFLECTION" (2002), 4 titres de "DREAMING OF L.A" (2003) en y ajoutant 3 titres jamais sortis, en tout début d'album. La musique proposée est éclatante et nous entraîne tout droit sur les grandes routes californiennes, avec s'il vous plaît, de grands musiciens. Les nommer prendrait une page entière mais outre Frédéric SLAMA et Tommy DENANDER, on entend Steve LUKATHER, Michael LANDAU, Bruce GAITSCH, Michael THOMPSON aux guitares, Bill CHAMPLIN, Dane DONOHUE, Fergie FREDERIKSEN, Göran EDMAN, Steve OVERLAND, Chris DEMMING au chant. Rien à jeter sur ce magnifique best of, qui retrace bien l'épopée d'AOR, la quasi-vénération de Frédéric SLAMA à cette musique nette, claire, grandiose qui fait rêver tous les amoureux de WESTCOAST ou de rock FM, certes sucré mais ô combien bien interprété. Un album de tout 1er ordre pour ceux qui cherchent encore de vraies valeurs, à savoir la beauté, la mélodie, les guitares superbes et un son lisse, sans accroc ! Pour les inconditionnels de TOTO, CHICAGO ou les EAGLES, et pour ceux qui veulent découvrir ce talent de composition et d'expression spontané dans une musique éternelle ! Un grand salut à Frédéric qui continue à proposer de la vraie musique et qui prépare déjà le prochain album avec tous ses amis. AOR: "Nothing But The Best" Review from the Crossrocks website En seulement quatre ans, le français Frédéric SLAMA a déjà donné naissance à quatre albums de son projet AOR. Ces disques faisaient honneur au rock mélodique et la présence d'une pléiade de cadors de l'AOR/westcoast sur chacun de ces CD's ne faisait que renforcer cette impression. Cette compilation "NOTHING BUT THE BEST" est l'occasion de revenir entre autre sur les 2 premiers albums autoproduits, difficiles à dénicher de nos jours, mais l'argument qui ne manquera pas d'intéresser les fans de la première heure est bien la présence de 3 inédits ! C'est d'ailleurs sur ces 3 nouveaux titres que le CD ouvre le bal. Des compos fidèles à l'esprit du projet, présentant un AOR (le style!) de belle facture comme sur "Only In My Dreams". A noter également la présence de l'ex- TOTO Fergie FREDERIKSEN sur le très bon "Desperate Dreams". On retrouve bien sûr des titres du dernier opus en date comme le superbe "You're My Obsession" (avec le grand Steve OVERLAND au chant!) - qui n'aurait pas fait tache sur l'excellent album de SHADOWMAN - mais aussi le non moins excellent "On Dangerous Ground", ainsi que le plus dispensable "Teach Me How You Love You Again". Mais dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose à redire sur le choix des titres. Les oreilles les plus fines relèveront enfin la remasterisation de tous les morceaux par l'un des maîtres actuels de l'AOR, j'ai nommé Tommy DENANDER, qui a également produit les trois nouveaux titres. La présence de chanteurs légendaires comme Steve OVERLAND (FM), Fergie FREDERIKSEN (ex- TOTO, LE ROUX), Bill CHAMPLIN (CHICAGO) ou encore Goran EDMAN (KHARMA, BRAZEN ABBOT) vaut toutes les conclusions. Comme tout BEST OF digne de ce nom, "NOTHING BUT THE BEST" reste le moyen idéal de découvrir le talent de composition d'un des rares français pour qui l'AOR n'a plus de secret.On espère maintenant retrouver un cinquième album studio au plus vite !

Chronique par Plunk - Crossrocks //// En seulement quatre ans, le français Frédéric Slama a déjà donné naissance à quatre albums de son projet AOR. Ces disques faisaient honneur au rock mélodique et la présence d'une pléiade de cadors de l'AOR/westcoast sur chacun de ces cds ne faisait que renforcer cette impression. Cette compilation Nothing But The Best est l'occasion de revenir entre autre sur les deux premiers albums auto-produits, difficiles à dénicher de nos jours, mais l'argument qui ne manquera pas d'intéresser les fans de la première heure est bien la présence de 3 inédits ! C'est d'ailleurs sur ces trois nouveaux titres que le cd ouvre le bal. Des compos fidèles à l'esprit du projet, présentant un AOR (le style!) de belle facture comme sur Only In My Dreams. A noter également la présence de l'ex-TOTO Fergie Frederiksen sur le très bon Desperate Dreams. On retrouve bien sûr des titres du dernier opus en date comme le superbe You're My Obsession (avec le grand Steve Overland au chant!) - qui n'aurait pas fait tache sur l'excellent album de SHADOWMAN - mais aussi le non moins excellent On Dangerous Ground, ainsi que le plus qu' indispensable Teach Me How You Love You Again. Dans l'ensemble, il n'y a pas grand chose à redire sur le choix des titres. Les oreilles les plus fines relèveront enfin la remasterisation de tous les morceaux par l'un des maîtres actuels de l'AOR, j'ai nommé Tommy Denander, qui a également produit les trois nouveaux titres. La présence de chanteurs légendaires comme Steve Overland (FM), Fergie Frederiksen (ex-TOTO, LE ROUX), Bill Champlin (CHICAGO) ou encore Goran Edman (KHARMA, BRAZEN ABBOT) vaut toutes les conclusions. Comme tout best of digne de ce nom, Nothing But The Best reste le moyen idéal de découvrir le talent de composition d'un des rares français pour qui l'AOR n'a plus de secret. On espère maintenant retrouver un cinquième album studio au plus vite !

                  

dreaming(eur) DREAMING OF L.A (2003)

Chronique par Plunk - Crossrocks //// Je dois dire que je n'étais pas véritablement familier de ce projet avant de découvrir ce quatrième album du groupe AOR. Un comble pour un français sans doute, dans la mesure où l'instigateur de ce projet n'est autre qu'un compatriote bien injustement méconnu dans son pays natal. Il est vrai qu'on ne peut pas à la fois encenser des apprentis crétins chaque samedi soir et s'intéresser à un musicien talentueux qui en conséquence s'est bien légitimement expatrié aux Etats-Unis il y a dix ans. Frédéric Slama a débuté comme journaliste. A la fin des années 70, le français oeuvrait pour introduire en Europe la musique qui le passionne depuis toujours. Le talent aidant, c'est tout naturellement qu'il passera de l'autre côté de la barrière, produisant notamment de nombreux albums et réalisant également deux albums solo avant de mettre sur pied le projet AOR en 2000. Comme sur les précédents albums, Frédéric SLAMA s'est entouré de quelques uns des meilleurs musiciens du genre. On retrouve sur ce disque les participations de Tommy DENANDER (qui co-produit d'ailleurs ce disque), Bill CHAMPLIN (CHICAGO), Steve LUKATHER (TOTO), Michael LANDAU (Michael BOLTON, Richard MARX...), ainsi que David ROBERTS et Dane DONOHUE (deux chanteurs qui n'avaient plus fait parler d'eux depuis 20 ans !), et surtout Steve "wizard" OVERLAND (FM) qui une fois encore fait briller de mille feux ce qu'on lui confie, et en l'occurrence le magnifique "You're My Obsession", digne des meilleurs morceaux de FM (le groupe) ! Ce disque nous propose en fait un fabuleux voyage dans les 80's, et son titre ne trompe pas, car il est bien difficile de ne pas rêver du Los Angeles de la belle époque en écoutant des titres comme l'excellent "Malibu Escapade" qui rappelle délicieusement le TOTO. D'autres titres sonnent un peu plus anciens (plus début des 80's) comme le toujours très TOTO-esque "Lost In Your Eyes", qui reste très agréable, ou le plus délicat "Teach Me How To Love You Again". La majorité des titres est orienté vers un AOR mid 80's épuré, comme les très émotionnel "On Dangerous Ground" ou le très bon "Haunted By Your Smile". "DREAMING OF L.A" promet en tout cas de longues heures de rêvasseries à tout nostalgique des années 80. Un vrai plaisir de retrouver cet esprit plein d'insouciance, de joie de vivre, cette musique gorgée de soleil californien qui égaiera les tristes soirées d'hiver qui pointeront bientôt leur nez. Les fans de TOTO apprécieront sans aucun doute !

Chronique par Franck Leber - Rock Time //// Une fois n'est pas coutume, la westcoast revient en force avec son nouveau maître, j'ai nommé Frédéric SLAMA (guitares), exilé aux USA depuis fort longtemps et qui nous propose son 4ème album sous le nom de AOR. Toujours épris de musique douce, sucrée et de mélodies suaves, son "DREAMING OF L.A" commence par un morceau superbe "You're My Obsession" joué par Tommy DENANDER et chanté par Steve OVERLAND, un pur bijou ! Mais hélas j'oserai dire, on change de direction avec "Lost In Your Eyes", titre très pop bien interprété par Bill CHAMPLIN, aux guitares douces et légères, avec un piano très aérien. La suite du CD ne démentira pas cette direction, à savoir soft pop agrémenté même de saxophones un peu jazzy comme sur "Teach Me How To Love Again" et vu le line up, on n'est pas surpris des multiples influences. En effet pas moins de 35 musiciens participent à cette oeuvre, finement interprétée certes mais on peut regretter une certaine dispersion, changer de chanteur continuellement (ils sont 9 sur l'album) n'est pas convaincant même si les Chris DEMMING, Dane DONOHUE et consort sont des valeurs sûres. La seule unité de l'album réside dans la musique et les influences TOTO (entre autres) sont des gages de qualité. Les morceaux sont beaux et peuvent s'écouter en plein hiver au coin du feu. Les guitares très présentes au début (avec Frédéric SLAMA, Steve LUKATHER, Michael LANDAU, Bruce GAITSCH etc…) apportent clarté et finesse, sur "On Dangerous Ground" notamment, mais laissent ensuite la place aux claviers. Tout cela reste très agréable et il faut être un inconditionnel pour se laisser bercer ainsi. Notons 4 bonus européens dont le sublime "Last Days In San Francisco", chanté par Michael KISUR, qui sort un peu du lot. Un mot sur la production : excellente, claire, grâce à Tommy DENANDER, mais cela n'est pas une surprise. Un superbe album réservé aux initiés mais qui peut aussi plaire aux autres.

halliwell                                       

reflection L.A REFLECTION (2002)

Chronique par Pascal - Totofanfrance //// Intérêt : ***** Notes : Excellent ! Album du guitariste Frédéric Slama : un must. Rien que du beau monde pour un album Westcoast qui excelle. Tout Toto est là. Dans la lignée de Mecca et Radioactive. À posséder absolument ! Note : 10/10

Chronique par Stanislas Astier - Paris Capitale ///AOR… Attention génération talent ! Cela ressemble à un conte de fées, avec dans le rôle du prince charmant, un jeune musicien auteur compositeur qui s’autoproduit sous le nom d’AOR : Adult Oriented Rock. AOR c’est une révolution musicale face à un univers de chansons rengaines et de rap qui se veut contestataire. Derrière ce nom, AOR, que l’on pourrait associer à un groupe, mais qui définit un style musical, il y a Frédéric Slama, qui a connu les galères de ceux qui rament à contre-courant. Pendant des années, dans les longues nuits froides de Stockholm ou dans la douce atmosphère de Los Angeles, ou encore dans la folle excitation de Tokyo, il s’enfermait des heures et des heures dans les studios d’enregistrement pour travailler sur ses émotions et frustrations. C’est du fond de ces années qu’ont jailli deux somptueux albums, enregistrés à compte d’auteur, qui se sont envolés en quelques jours par la grâce du bouche à oreille… on-line. Il y a quelques mois, le cercle des passionnés de musique californienne fait circuler l’information sur le net de la préparation d’un troisième album AOR, que Frédéric Slama s’apprête à enregistrer près de Stockholm, dans les studios de Tommy Denander. Dans ce studio, l’un des meilleurs d’Europe, se croisent tous les maîtres de la Westcoast qui, les uns après les autres, s’intéressent aux paroles et musiques de Frédéric Slama et lui proposent de participer à ses enregistrements… pour la gloire. Et c’est ainsi que peu à peu s’est bâti ce troisième cd, L.A Reflection, avec un florilège de superstars de la musique Californienne à faire pleurer de désespoir Madonna et Michael Jackson, qui attendent parfois des mois la disponibilité de ces musiciens hors normes, dont les cachets s’élèvent à plusieurs milliers de dollars (plus les droits). Au générique de L.A Reflection, quatorze morceaux feux d’artifice sur les paroles et musiques de Frédéric Slama. On peut relever comme interprètes : Steve Lukather, l’impétueux guitariste du groupe Toto, le chanteur Fergie Frederiksen, ex-Toto, Tommy Denander, guitariste hors pair, qui possède le studio où a eu lieu l’enregistrement et a offert sa propre prestation, Tom Saviano, saxophoniste de génie, Michael Landau, guitariste qui accompagne Pink Floyd, Tina Turner, Joe Cocker, Alanis Morissette ou encore Rod Stewart, Bill Champlin, le chanteur du mythique groupe Chicago… et bien d’autres. L.A Reflection est un concentré de talents, de personnalités flamboyantes ; ce disque est empreint d’une sorte de dévotion à la perfection et à l’intemporalité de la musique Californienne. Les paroles des quatorze morceaux qui le composent vous convient à un enchaînement subtil de textes dans lesquels on ne peut s’empêcher de penser qu’ils portent l’empreinte autobiographique de leur auteur. Ses paroles n’ont pas besoin d’être criées pour être écoutées : c’est tout un univers poétique qui semble réveiller la mémoire de ce rock Californien qui nous habite. L.A Reflection n’est pas seulement un régal pour les amoureux de musique Californienne, mais le résultat de l’interprétation profondément émouvante, d’une passion.